La news rétro de ce dimanche nous décrit rapidement et de manière illustrée le principe de la fabrication des disques il y a 70 ans.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1937, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
La préparation du disque de cire
Le disque de cire qui doit recueillir l'enregistrement est poli comme une glace au moyen d'un rabot de
saphir qu'actionne la machine représentée ci-dessous.
La métallisation
La cire enregistrée est ensuite rendue conductrice de l'électricité. A cet effet, la surface portant l'empreinte est métallisée par l'application de
poudre graphitée ou plus spécialement dorée. Cette dorure s'opère par bombardement cathodique.
La galvanisation
La cire dorée est ensuite plongée dans un bain de sulfate de cuivre. Par électrolyse le
cuivre se dépose sur la mince couche d'or et l'on obtient ainsi un galvano en
relief.
La doublure des galvanos
La mince pellicule du galvano (un demi-millimètre d'épaisseur) est ensuite renforcée par soudage à une plaque de cuivre pur, puis rigoureusement centrée, mise au diamètre des moules et enfin nickelée et chromée.
Matière plastique des disques
Cette matière, qui forme la partie la plus résistante du disque, est composée de gommes, de résines et de produits minéraux de remplissage. Le tout est malaxé à l'état pulvérulent pour obtenir une pâte très homogène.
Les rondelles d'impression
Les faces du disque sont garnies de rondelles de papier saupoudrées d'une pâte spéciale où s'imprime le galvano-matrice. Ci-dessous, l'appareil de saupoudrage.
Le moulage
Pour le moulage, l'ouvrier dispose dans son moule: une étiquette de titre, une rondelle de surface, la matière plastique, une rondelle et enfin une autre étiquette de titre.