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L'autoroute A16
L'intérêt majeur de cette technologie reste la capacité à prévenir des accidents de la circulation. Imaginons un accident dans un virage sur une autoroute. Sans cette technologie, les automobilistes suivants arrivent à une vitesse de 130 km/h et risquent fortement de heurter la voiture accidentée. Avec cette technologie, dans la seconde qui suit l'accident, la voiture accidentée pourrait être capable d'informer les infrastructures routières de la situation, qui diffusera à son tour l'information sur les panneaux lumineux. La voiture qui approche est ainsi informée de la situation, et sa vitesse pourra se réduire automatiquement si le conducteur ne réagit pas à cette alerte. Pendant ce temps, ce dernier véhicule communique l'information à la voiture suivante, et ainsi de suite.
Trois projets en rapport avec les TIC (technologies de l'information et de la communication) pour les transports ont été cofinancés à hauteur de 52 millions d'euros par la commission européenne, intégrant les trois systèmes étudiés: un système de localisation de véhicules en mouvement, de communication de véhicule à véhicule (V2V), et de véhicule à infrastructure routière (V2I). Ces projets, COOPERS, CVIS et SAFESPOT ont été présentés à Amsterdam lors de la conférence Cooperative Mobility Showcase 2010 qui s'est déroulée du 23 au 26 mars.
Volvo, ou encore Daimler travaillent sur ces technologies. Mais avant que ces systèmes soient mis sur le marché, il reste à mettre en place des normes communes entre les sociétés d'autoroutes, les équipementiers et les constructeurs automobiles. Cette finalisation, tant juridique que technique, est attendue pour 2013. Ce système de mobilité coopérative ne sera pas introduit sur le marché avant 2015.
Auteur de l'article: Cédric DEPOND