Des travaux de recherches apparus dans " Nature Medecine " le 12 janvier dernier ont démontré que le mécanisme de vieillissement prématuré des cellules peut engendrer un effet anticancéreux. En effet, le processus de traitement de la leucémie aiguë " promyélocytaire " provoque une multitude d'évènements moléculaires emmenant à la sénescence cellulaire, voire à la guérison. Et c'est ce mécanisme qui est doté d'un effet anticancéreux. Soulignons que ces études ont été menées par le Professeur Hugues de Thé et son équipe de l'universitéParis Diderot / CNRS / AP-HP.
C'est la protéine PML/RARA qui est à l'origine de la multiplication des cellules cancéreuses chez les patients souffrant de la promyélocytaire. Pour combattre cette protéine, les médecins doivent associer l'acide rétinoïque à l'arsenic. Lors des précédents travaux de recherche effectués par le Pr. Hugues de Thé, il a été constaté que l'association de ces deux substances conduisait à la disparition de la protéine PML/RARA et à la destruction des cellules souches leucémiques.
La finalité du traitement est ainsi cette phase de vieillissement des cellules pour les empêcher de se proliférer. Pourtant il reste à définir plus explicitement l'action de ces substances sur les cellules malades et cancéreuses. Ces travaux de recherche permettront ainsi de mieux comprendre la rémission.