Les niveaux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2007, selon l'Organisation météorologique mondiale, poursuivant une tendance qui a son origine dans la révolution industrielle.
Les derniers chiffres publiés par l'OMM montrent que la part du dioxyde de carbone s'est accrue en 2007 de 0,5% depuis 2006, celle de l'oxyde nitreux (protoxyde d'azote) de 0,25%, et celle du
méthane de 0,34%.
Au total, l'OMM calcule que l'effet des gaz à effet de serre sur le réchauffement
planétaire du fait de la captation des rayons solaires dans l'
atmosphère s'est accru en 2007 de 1,06% par rapport à 2006 et de 24,2 % par rapport à 1990.
Cependant, les chlorofluorocarbures (CFC) continuent de décroître, un effet positif direct du Protocole de Montréal sur la couche d'ozone.
Depuis le milieu du 18ème siècle, on estime que la concentration de dioxyde de carbone a augmenté de 37% du fait des activités humaines, telles que la consommation de carburants fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel). La déforestation relâche aussi du dioxyde de carbone capturé par les plantes. Enfin, l'agriculture, notamment l'élevage, produit aussi des gaz tels que le méthane.
Les gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre piègent le rayonnement dans l'atmosphère terrestre et induisent ainsi son réchauffement. Les activités humaines, telles que l'agriculture et l'exploitation des combustibles fossiles, émettent une grande
quantité de ces gaz qui, de l'avis général des scientifiques, font partie des causes du réchauffement planétaire et des changements climatiques. Le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde de
diazote (ou oxyde nitreux) et les chlorofluocarbures sont les gaz à effet de serre les plus abondants dans l'atmosphère terrestre, après la
vapeur d'eau.