Google fait appel aux internautes pour tester son nouveau moteur de recherche

Quelques jours après l'annonce du rapprochement entre Microsoft et Yahoo et du remplacement du moteur de recherche de Yahoo par Bing (voir notre news ici), et au lendemain du rachat de FriendFeed par Facebook, Google dévoile son nouveau moteur de recherche. Nom de code: Caffeine.

C'est en postant un message sur son blog destiné aux webmasters, lundi 10 août, que Google a dévoilé son nouveau moteur de recherche. Après plusieurs mois de développements en toute discrétion, le géant américain fait part de son souhait de faire appel au public dans l'évaluation de ce nouveau moteur basé sur une architecture de nouvelle génération.

Sur la forme, aucun changement n'est visible. La plupart des utilisateurs ne verront aucune différence avec le moteur de recherche actuel. Le projet vise à retravailler son architecture. Google promet une meilleure pertinence, ainsi que l'accroissement de la taille de l'index et de la rapidité d'indexation. La firme souligne que le but du projet "Caffeine" n'est pas de se mesurer à ses concurrents, mais d'améliorer les performances de son propre outil.

Pour le moment, quelques rares bugs ont été rencontrés, mais plusieurs améliorations ont été notées. A priori, une requête s'exécuterait jusqu'à deux fois plus rapidement qu'avec le moteur actuel (mais cela reste imperceptible pour l'utilisateur quand on parle de dixièmes de secondes). De plus, Caffeine orienterait sa recherche en fonction de la localisation de l'internaute, et de l'actualité: une recherche sur des restaurants renvoie en première page les sites de restaurants locaux.

Vous pouvez découvrir ce nouveau moteur à l'adresse suivante: lien. Tous les développements ne sont pas encore terminés mais Google attend des remarques et des critiques de la part des internautes sur les problèmes rencontrés. Aucune date de mise en service n'a encore été indiquée à ce jour, mais le développement est sûrement déjà très avancé pour pouvoir le faire tester au public.

Auteur de l'article: Cédric DEPOND