Réchauffement climatique: un article viral datant de... 110 ans

Publié par Adrien le 16/08/2022 à 09:00
Source: ASP
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Un article paru il y a exactement 110 ans est devenu viral sur les réseaux ce mois-ci. Non seulement parlait-il du futur réchauffement climatique... mais en plus, il n'était même pas le premier à en parler.


Paru le 14 août 1912 dans un quotidien de la Nouvelle-Zélande (La Nouvelle-Zélande est un pays de l'Océanie, au Sud-Ouest de l'océan Pacifique,...), le court article était intitulé "La consommation de charbon affecte le climat (Le climat correspond à la distribution statistique des conditions atmosphériques dans une...)". Il relatait les travaux du chimiste (Un chimiste est un scientifique qui étudie la chimie, c'est-à-dire la science de la...) suédois Svante Arrhenius, aujourd'hui considéré comme le premier scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude d'une science ou des sciences et qui...) à avoir quantifié de quelle façon trop de dioxyde de carbone (Le dioxyde de carbone, communément appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, est un...) dans l'atmosphère (Le mot atmosphère peut avoir plusieurs significations :) pourrait provoquer une hausse des températures mondiales.


Mais dans cette série de partages d'un article aujourd'hui vieux de 110 ans, un détail a été oublié: comme l'article scientifique d'Arrhenius datait déjà, en 1912, de 16 ans, ce journal de la Nouvelle-Zélande n'avait pas été le premier à le repérer. Selon l'historien Jeff Nichols, sa source serait en fait un article de la revue de vulgarisation Popular Mechanics paru en avril 1912, et cet historien a lui-même trouvé dans la presse américaine d'autres exemples remontant aux années 1890 et 1900.

Quant à Arrhenius, il n'était pas pionnier sur toute la ligne. Il marchait dans les pas du physicien français Joseph Fourier (Jean Baptiste Joseph Fourier, né le 21 mars 1768 à Auxerre et mort le...) qui, en 1824, avait théorisé que des changements d'apparence mineurs dans la composition de l'atmosphère pourraient affecter le climat. À sa suite, l'Américaine Eunice Foote en 1856 et le Britannique John Tyndall (John Tyndall (2 août 1820-4 décembre 1893) est un scientifique et alpiniste irlandais.) en 1859, allaient démontrer que différents gaz (Un gaz est un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et...) présents dans l'atmosphère absorbaient différemment la chaleur (Dans le langage courant, les mots chaleur et température ont souvent un sens équivalent :...) du soleil (Le Soleil (Sol en latin, Helios ou Ήλιος en grec) est l'étoile...), au point (Graphie) où une augmentation minime de certains d'entre eux pourrait provoquer un réchauffement de la planète (Une planète est un corps céleste orbitant autour du Soleil ou d'une autre étoile de...). Il faudrait attendre les années 1930 avant que l'ingénieur (« Le métier de base de l'ingénieur consiste à résoudre des problèmes de nature...) britannique Guy Callendar, analysant les données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent...) météorologiques des dernières décennies à travers le monde (Le mot monde peut désigner :), ne devienne le premier à identifier une tendance généralisée à la hausse des températures.
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