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Vue d'artiste de la sonde Mars Global Surveyor
Le 2 novembre 2006, une orbite après que des commandes aient été envoyées vers la sonde pour une manoeuvre de routine de déplacement des panneaux solaires, le vaisseau spatial a signalé que le moteur d'un des panneaux avait rencontré des erreurs. Le logiciel embarqué a réagit comme programmé, en commutant le vaisseau spatial sur un contrôleur de secours du moteur, puis sur une connexion de secours des circuits.
Après ces difficultés, un arrêt de deux jours des communications s'est produit le 3 et 4 novembre. Un signal du vaisseau spatial a été reçu le 5 novembre pendant quatre orbites, mais il n'était accompagné d'aucune donnée sur l'état du vaisseau. La fréquence du signal indiquait que la sonde était entrée dans son mode de sécurité, un état préprogrammé d'activité restreinte dans lequel elle attendait des instructions de la Terre.
Aucun autre signal n'a été reçu pendant des orbites ultérieures les 5 et 6 novembre. Les ingénieurs en sont arrivés à la conclusion que le vaisseau spatial avait eu une réaction préprogrammée supplémentaire, destinée à l'aider à survivre quand il détecte qu'un panneau solaire est coincé: le vaisseau spatial oriente le panneau en direction du Soleil pour maintenir son alimentation en énergie et oriente le reste du vaisseau dans le même sens, rendant de ce fait la transmission avec la Terre moins efficace.
"Mars Global Surveyor possède de nombreux systèmes redondants qui devraient nous aider à le restaurer dans un mode opérationnel stable, mais nous devons d'abord rétablir les transmissions", a indiqué Tom Thorpe, chef de projet pour MGS au JPL à Pasadena.