L'émerveillement pour l'astronomie des années 1920 dans cette petite news Rétro.
"La science des astres! c'est la plus désintéressée, celle qui fait le mieux rêver, parce qu'elle nous dévoile les objets les plus vastes, les plus lointains, les plus étranges": c'est ainsi que s'exprime Charles Nordmann, le savant astronome de l'Observatoire de Paris, dans son nouveau livre:
Le Royaume des Cieux, qui nous révèle un peu du secret des étoiles sous une forme aussi instructive qu'attachante.
Cet attrait irrésistible de l'astronomie n'est plus réservé aux seuls initiés. On en peut juger pas ces deux clichés célestes qui sont parmi les plus rares qui aient été obtenus. L'un, ci-dessus, pris à l'Observatoire du Mont Wilson aux Etats-Unis, représente une nébuleuse qui est une sorte de
nuage noir situé dans la
constellation d'Orion. L'
opacité de cette nébuleuse est telle que les étoiles n'ont pu transpercer de leur éclat la partie la plus sombre.
L'autre cliché est une très rare photographie de météore obtenue à Sidmouth. Tandis que l'appareil, braqué sur l'étoile polaire pendant deux heures quatorze
minutes, enregistrait le mouvement circulaire des étoiles inscrites dans son
champ de vision, une
étoile filante originaire de la constellation du Taurus traversait rapidement le
ciel. Son trajet s'inscrivait sur la plaque en une ligne droite d'épaisseur inégale, correspondant aux variations de l'intensité d'éclat du météore.