Un peu de biologie domestique du siècle dernier dans la news rétro de ce dimanche.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1925, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
On sait ce qu'est une mite et on connaît, hélas ! l'étoffe "mangée aux vers". On connaît moins le mécanisme de cette opération nullement gastronomique. Elle est l'oeuvre de la Teigne dite "des draps", larve ou chenille du papillon qui vient se brûler les ailes à nos lumières.
La teigne se vêt de nos dépouilles
Le papillon de la teigne n'a pas l'excuse d'être beau: ses ailes sont sans couleur ni dessin. Sa larve (voilà l'ennemi !) a la forme d'un ver: blanche et luisante, elle est enfermée dans un fourreau ouvert aux deux bouts, extérieurement
bleu ou
rouge, ou noir, car il est feutré de la laine qu'a arrachée l'
animal. C'est en effet, non pour manger, mais pour se vêtir que le ver ronge nos habits; c'est là toute son occupation. Il sort sa tête par un des bouts du fourreau, cherche les poils qui lui conviennent, s'en empare d'un seul coup de dents et s'en couvre, puis il va ailleurs, changeant de place continuellement, pour recommencer, en se tirant sur ses pattes antérieures.
Alun, poudre de pyrèthre,
camphre,
poivre, naphtaline, et leurs succédannés, dont le
nombre est considérable, tels sont les moyens préventifs les plus recommandables.