La news rétro de ce dimanche nous propose une astuce pratique du siècle dernier.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1927, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
Un porte-parapluies fait d'une boîte à pain
Une boîte à pain "au naturel" pourrait à la rigueur faire un porte-parapluies très convenable; mais si l'on l'accommode aux circonstances et à un milieu favorable, elle devient un petit meuble original et pratique à la fois. Par exemple, on la casera le mieux du monde contre le montant inférieur d'une rampe en bois, au pied d'un escalier.
Avant de l'y fixer il faudra lui faire subir une petite préparation. D'abord scier la poignée supérieure, qui n'a plus sa raison d'être et qui décèlerait trop clairement l'origine du porte-parapluies; modifier ensuite la disposition du bas en y ménageant soit une ouverture, que fermera une planchette munie d'un bouton de cuivre ou de bois, soit un tiroir, ce qui vaudra mieux.
Dans ce dernier cas, le fond du tiroir sera garni d'un carré de liège ou de caoutchouc destiné à amortir le choc du parapluie et à faciliter l'expulsion de l'
eau ou de l'
humidité qui pourrait endommager le bois. En l'absence de tiroir on mettra liège ou caoutchouc sur le fond même de la boîte. Pour les mêmes raisons de préservation du bois on fera bien de percer au panneau postérieur de la boîte deux ou trois trous de la
dimension d'une pièce de cinquante centimes; l'aération sera assurée.
Il n'y a plus qu'à fixer le porte-parapluies au moyen de deux fortes vis plantées de l'intérieur de la boîte dans le montant sur lequel elle est appuyée. Une ou deux couches de brou de noix, un coup d'encaustique donneront au petit meuble de bois blanc le ton de la rampe entière.