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La théorie qui faisait de ces "pierres tombées du ciel" des débris d'étoiles filantes a rejoint celle qui en faisait des éjections de volcans lointains. La théorie qui a cours aujourd'hui les considère comme des fragments de comètes.
Un aérolithe. Cette pierre céleste tombée jadis au Brésil
atteind le poids de 5360 kgs.
Une comète a une queue formée d'un nombre incommensurable de corpuscules lumineux. Or, elle en perd en route, qui s'éteignent et qui flottent dans l'espace: tout son orbite (1) en reste parsemé. Que la terre vienne à croiser ces corpuscules, ils se réveillent au passage; vivement attirés par notre planète, leur course vertigineuse les enflamme; tantôt leur matière entièrement consommée s'évanouit; tantôt elle éclate par suite de l'énorme différence de température entre leur surface et leur intérieur, et leurs morceaux tombent sur nous.
Le poids de ces morceaux est très différent: quelques kilogrammes le plus souvent. Celui-ci est monstrueux.
(1): le mot orbite était du genre masculin à l'époque.