Le télépéage pour réduire les émissions de CO2

Les longues files de voitures aux péages des autoroutes en plein mois d'août, c'est bientôt fini. Du moins, c'est le souhait du gouvernement qui envisage de développer les systèmes de télépéage sans arrêt du véhicule sur les autoroutes. Objectif: réduire les bouchons, fluidifier le trafic et abaisser les émissions de CO2 générées par l'arrêt et le redémarrage des véhicules aux barrières de péage. Cette mesure fait partie des 104 propositions présentées le 7 janvier au Conseil des ministres dans le cadre du projet de loi d'engagement national pour l'environnement, dit “Grenelle 2″.

Selon la FNTR (fédération nationale des transporteurs routiers), la généralisation du télépéage permettrait d'économiser 1,35 million de tonnes de CO2 par an. Un argument qui a déjà convaincu l'Allemagne, le Canada ou encore la ville de Londres qui expérimentent déjà des systèmes de paiement par lecture automatique de badges ou de plaques d'immatriculation.

Reste néanmoins à trouver un système accessible à tous, même aux automobilistes roulant peu. “On ne peut pas être contre une mesure qui fluidifie le trafic. Mais encore faut-il que ce système soit accessible sans contrainte à tous les usagers et qu'il ne se traduise pas par une augmentation des tarifs de péage”, a déclaré Laurent Hecquet, délégué général de l'association 40 Millions d'automobilistes, au Parisien.