Test mini-PC NiPoGi CK10: discrétion et performances au rendez-vous

Le NiPoGi CK10 se distingue d'emblée comme un mini-PC à la fois compact et performant. Équipé d'un processeur Intel Core i5 de 12ème génération et d'une quantité de mémoire vive de 32 Go, ce modèle est clairement conçu pour ceux qui recherchent une machine avec de bonnes capacités dans un format réduit.


En matière de connectivité, ce mini-PC est à la pointe avec le WiFi 6, le Bluetooth 5.2 sans oublier un port Gigabit LAN pour les connexions filaires. De plus, sa capacité à supporter jusqu'à trois affichages en simultané dont deux en 4K le rend particulièrement polyvalent.

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Dans ce test/review du NiPoGi CK10, nous voyons tout ce qu'il faut savoir, du déballage aux tests de performances, sans faire l'impasse sur l'étude de ses capacités dévolution, sa consommation électrique et son niveau sonore.


Principales caractéristiques
- Processeur: Intel Core i5-12450H, jusqu'à 4.4GHz
- Carte graphique: Intel UHD Graphics pour processeurs Intel de 12e génération
- RAM: 32 Go DDR4 3200MHz Dual Channel (extensible à 64 Go)
- Stockage inclus: 512 Go M.2 2280 SSD NVMe PCIe 3.0 (extensible jusqu'à 2 To)
- Extensions: 1 emplacement SSD M.2 libre + 1 slot disques durs SATA SSD/HDD de 2,5 pouces libre
- Réseaux sans fil: WiFi 6, Bluetooth 5.2
- Réseaux filaire: 1 x Gigabit LAN
- Nombre d'affichages: 3
- Ports d'affichage: 2 x HDMI (4K@60Hz), 1 x VGA (1080P supporté)
- Autres ports: 4 x USB 3.2 Gen 1, 1 x USB C (data), 1 x audio/microphone 3.5 mm
- Système d'exploitation: Windows 11 Pro avec licence activée
- Fixation possible derrière un écran: oui, VESA
- Dimensions: 13.7 cm x 12.6 cm x 5 cm
- Poids: 540 g

L'emballage du mini-PC NiPoGi CK10 se présente de manière assez minimaliste. La boîte blanche arbore uniquement le nom de la marque sur le dessus, optant pour une sobriété qui peut plaire à certains consommateurs.


En ce qui concerne les détails techniques, ils sont inscrits au dos de la boîte. On y trouve des informations sur les options disponibles, comme la couleur, la quantité de mémoire (RAM) et le stockage (ROM).


Cependant, on note l'absence d'information sur le processeur embarqué, ce qui peut prêter à confusion: des versions antérieures du CK10 sont équipées de processeurs moins performants.

Dans la boite

À l'ouverture de la boîte, on découvre plusieurs éléments: le mini-PC CK10 lui-même, un support de montage VESA, un câble HDMI, une alimentation secteur, une nappe SATA 3, de la visserie et un manuel d'utilisateur.


Le manuel d'utilisateur possède une section en français, ce qui facilite la prise en main du produit.

L'alimentation fournie est prend la forme d'une brique avec a une puissance de 65 watts. Ce qui devrait être suffisant pour alimenter l'appareil sans problème. Vue la puissance raisonnable de l'alimentation, on aurait préféré un format intégré à la prise murale, de type chargeur de smartphone, pour éviter une brique posée au sol ou sur le bureau.


En accessoires, on trouve:
- un classique câble HDMI,
- une nappe SATA 3, suggérant la présence d'un slot libre HDD/SSD 2.5 pouces,
- un support VESA, permettant de fixer la petite machine derrière un écran,
- de la visserie pour le support VESA et l'ajout d'un HDD/SSD 2.5 pouces.

Design et connectiques

Le design du mini-PC NiPoGi CK10 est sobre et fonctionnel. Fabriqué en matière plastique, il est léger et arbore une couleur grise. L'absence de RGB le rend adapté à des environnements professionnels ou à ceux qui préfèrent un look discret. Le capot supérieur est texturé et comporte des perforations de prises d'air.


La façade du mini-PC est bien équipée en termes de connectiques. On y trouve:
- deux ports USB 3.2 Gen 1,
- un port USB C dédié aux données,
- une prise audio/microphone 3.5 mm,
- le bouton de mise sous tension.

L'arrière propose en plus des évents de sortie d'air:
- deux ports USB 3.2 Gen 1 supplémentaires,
- deux ports HDMI,
- un port RJ45 pour le réseau filaire,
- la prise d'alimentation.

Le côté droit de l'appareil accueille un vétéran: un unique port VGA. Le côté gauche de l'appareil est dépourvu de toute connectique.

Ouverture et capacités d'évolution

L'ouverture du CK10 est un processus simple et rapide. La plaque inférieure est fixée par quatre vis situées près des quatre pieds en caoutchouc. Une fois ces vis retirées, l'accès aux composants internes est immédiat. Cela facilite grandement les opérations de maintenance ou d'upgrade.


À l'intérieur, on découvre deux barrettes de RAM DDR4 de 16 Go chacune, de la marque Lexar, pour un total de 32 Go. Le stockage est assuré par un SSD NVMe, qui est surmonté d'un large radiateur. Ce dernier masque les inscriptions, mais sa présence est signe de bonne gestion thermique. Une carte WiFi 6 équipée d'une puce Realtek complète l'ensemble.


En termes d'extensions, le mini-PC offre plusieurs options malgré sa petite taille. Un support pour disque dur ou SSD de 2,5 pouces est prévu à l'intérieur de la plaque inférieure. Une prise SATA 3 sur la carte mère permet de connecter ce support à l'aide de la nappe SATA fournie. De plus, un slot M.2 SATA 3/NVMe est disponible sur la carte mère, offrant ainsi une double possibilité d'étendre les capacités de stockage.

Détails indiqués par HWiNFO

Le logiciel HWiNFO donne un aperçu détaillé des composants internes du NiPoGi CK10. Le processeur est un Intel Core i5-12450H, qui fait partie de la récente architecture Alder Lake d'Intel. Il dispose de 8 cœurs répartis en 4 cœurs "Performances" et 4 cœurs "Efficaces", avec un total de 12 threads. Fabriqué avec la technologie Intel 7, il a un TDP de 45 W et peut atteindre une fréquence Turbo maximale de 4,40 GHz pour les cœurs Performances et 3,30 GHz pour les cœurs Efficaces.


Côté graphiques, le mini-PC est équipé d'un circuit intégré Intel UHD pour la 12ᵉ génération. Ce circuit dispose de 48 Unités d'exécution et peut atteindre une fréquence maximale de 1,20 GHz. Bien que ce ne soit pas une solution graphique dédiée, elle devrait être suffisante pour des tâches bureautiques et multimédias.

La mémoire RAM est bien constituée de deux barrettes DDR4 de 16 Go chacune, de la marque Lexar, pour un total de 32 Go. En ce qui concerne le stockage, le mini-PC est équipé d'un SSD de 512 Go de la marque BIWIN, peu connue mais qui a cependant une bonne présence commerciale en ligne, notamment sur Amazon, ce qui est bon signe.

Après avoir exploré les caractéristiques techniques et les fonctionnalités du mini-PC NiPoGi CK10, il est temps de passer aux choses sérieuses: les benchmarks. Ces tests permettront de mesurer les performances réelles de la machine dans divers scénarios d'utilisation, allant de la bureautique à la lecture de vidéos en 4K en passant par la création graphique et les jeux vidéo.

Protocole de tests

Nous avons commencé notre évaluation du NiPoGi AK10 en effectuant son initialisation et en réalisant toutes les mises à jour requises par Windows. Nous avons utilisé une connexion WiFi 6 pour la connexion Internet.

Pour les tests de performances, un script AutoHotKey a été utilisé permettant d'exécuter automatiquement et de manière répétée quatre benchmarks populaires:
- CrystalDiskMark 8, qui mesure les débits du SSD.
- Cinebench R23, qui évalue les performances du système sur un seul cœur et sur tous les cœurs lors d'un rendu graphique.
- PCMark10, qui examine la performance de l'appareil dans diverses utilisations, qu'elles soient professionnelles ou personnelles.
- 3DMark Time Spy, qui teste les performances dans les jeux vidéo 3D.

Nous avons utilisé l'outil HWiNFO64 pour enregistrer les données des capteurs du système lors de chaque benchmark, en réinitialisant les valeurs avant chaque nouvelle série de tests.


Ces benchmarks sont exécutés en boucle sur une période de 24 heures, avec une pause d'une minute avant chaque test. Des captures d'écran sont automatiquement prises à la fin de chaque test, montrant à la fois les résultats du benchmark et les mesures des capteurs du système.

Comme le système peut effectuer des tâches en arrière-plan pendant l'exécution des benchmarks, certains scores sont susceptibles d'être impactés à la baisse. Les résultats sélectionnés sont ceux présentant les meilleurs scores, à condition d'avoir une reproductibilité de ces derniers sur plusieurs itérations.

Après cela, nous avons effectué un test de lecture de vidéos en 4K depuis YouTube tout en surveillant la charge du système.

Pour évaluer la consommation d'électricité, nous avons mesuré en continu la puissance consommée à la prise pendant toute la durée des tests à l'aide d'un appareil distinct.

CrystalDiskMark 8

CrystalDiskMark 8 est un outil de référence pour évaluer les performances des disques durs et des SSD. Il simule notamment des transferts de fichiers de différentes tailles pour mesurer les vitesses de lecture et d'écriture. Dans le cas du NiPoGi CK10, le stockage est assuré par un SSD NVMe de 512 Go d'une marque peu connue (BiWIN).


En ce qui concerne la vitesse de lecture de gros fichiers, le SSD a atteint une vitesse maximale de 3470 Mo/s. Ce résultat est en accord avec les performances attendues pour un SSD NVMe. Pour la vitesse d'écriture de gros fichiers, le SSD a montré une vitesse maximale de 2449 Mo/s. Là encore, cette performance est conforme aux attentes pour un SSD NVMe.

Le SSD lors du transfert de petits fichiers présente des vitesses correctes et même légèrement supérieures à la moyenne. Cela suggère que le SSD est bien adapté à des tâches variées, allant du transfert de gros fichiers multimédias à la gestion de nombreux petits fichiers, comme cela peut être le cas dans des applications professionnelles.

Cinebench R23

Cinebench R23 est un outil qui évalue les capacités de rendu 3D d'un système. Il effectue des tests à la fois sur un seul cœur et en multicœur pour fournir une image complète des performances du processeur. Dans le cas du mini-PC NiPoGi CK10, équipé d'un processeur Intel Core i5-12450H, les résultats sont intéressants.


Pour le test sur un seul cœur, le CK10 a obtenu un score de 1680. Ce résultat est supérieur à la moyenne pour un mini-PC, ce qui indique que le processeur est particulièrement performant pour des tâches qui ne nécessitent pas de multithreading, comme certaines applications bureautiques, la compression ou les jeux utilisant le processeur.

En ce qui concerne le test en multicœur, le score est de 7692. Ce résultat se situe dans la moyenne pour un mini-PC de cette catégorie. Il est important de noter que seuls 4 cœurs du processeur disposent du multithreading, ce qui limite quelque peu les performances en multicœur. Ce score est donc honorable, mais sans plus.

PCMark 10

PCMark 10 est un benchmark polyvalent qui mesure les performances d'un système dans divers scénarios d'utilisation, allant de la bureautique à la création de contenu. Il offre ainsi une vision globale des capacités du NiPoGi CK10 pour des usages tant professionnels que personnels.


Le score global obtenu est de 5082, ce qui est moyen. Ce résultat indique que le CK10 est capable de gérer des tâches courantes, mais sans exceller dans des domaines spécifiques.

Pour les tâches essentielles comme la navigation sur le Web, la lecture de vidéos et la bureautique, le score est de 9547, se situant dans la moyenne haute. Cela confirme que le CK10 est bien adapté pour des usages basiques et quotidiens.

En matière de productivité, le score est de 7306, ce qui est également moyen. Le mini-PC peut gérer des tâches professionnelles standard, mais pourrait être limité pour des applications plus exigeantes.

Le score en création de contenus s'établit à 5108, ce qui est dans la moyenne basse. Le CK10 n'est pas idéalement conçu pour des tâches de création graphique ou de montage vidéo intensifs.

3DMark Time Spy

3DMark Time Spy est un outil de référence spécialisé dans l'évaluation des performances graphiques d'un système, notamment en ce qui concerne le rendu DirectX 12. Il est fréquemment utilisé pour tester la capacité d'un PC à gérer des jeux vidéo et des applications 3D gourmandes en ressources. Dans le cas du NiPoGi CK10, les résultats sont assez parlants.


Le score global est de 978, ce qui est faible. Ce résultat s'explique par le fait que le CK10 utilise un GPU intégré au processeur, doté de seulement 48 unités d'exécution (UE). Ce n'est donc pas une machine conçue pour des tâches graphiques intensives.

Concernant la possibilité de jouer à des jeux AAA, il ne faudra pas se faire d'illusion. Cependant, des jeux en ligne moins exigeants, comme Fortnite, pourraient fonctionner correctement à condition de se limiter à des réglages graphiques bas, voire très bas.

Lecture de vidéos 4K sur Youtube en WiFi 6

La lecture de vidéos en 4K sur YouTube est un bon test pour évaluer les performances multimédias d'un mini-PC. Dans le cas du NiPoGi CK10, la lecture s'est avérée fluide.


La sollicitation du processeur oscille entre 4% et 8%. Ce faible taux d'utilisation indique que le CK10 a encore beaucoup de marge pour gérer d'autres tâches en parallèle, comme la navigation sur le Web ou l'utilisation de logiciels de bureautique.


Cependant, la sollicitation du circuit graphique atteint environ 30%. Malgré cela, aucun problème n'est apparu pendant la lecture de vidéos en 4K.

Nuisances sonores et températures

La gestion du bruit est un élément clé dans l'appréciation d'un mini-PC, car elle peut affecter significativement le confort d'utilisation. Le NiPoGi CK10 a été soumis à divers tests pour évaluer son niveau sonore dans différentes conditions.


Au repos, sur le bureau Windows, la petite machine est complètement inaudible, ce qui est un excellent point pour ceux qui cherchent un environnement de travail silencieux. En usage bureautique, le constat est le même: le CK10 reste inaudible. Lors de la lecture de vidéos en 4K, seulement un léger souffle se fait à peine entendre, ce qui confirme encore une fois la discrétion de cette machine.

Ce n'est qu'en pleine charge, lors des benchmarks, que le souffle devient plus remarqué. Mais il ne s'agit que d'un souffle similaire à celui d'un ordinateur portable en fonctionnement normal, rien de bien perturbant.


En ce qui concerne les températures, le processeur atteint une température maximale de 93°C sous Cinebench R23. La température maximale tolérée selon les spécifications d'Intel est de 100°C. On note toutefois la présence d'un étranglement thermique, un mécanisme de sécurité qui réduit automatiquement la vitesse du processeur pour éviter une surchauffe. Ce phénomène peut limiter les performances du système lors d'usages intensifs.

Consommation électrique

Le NiPoGi CK10 a été testé à l'aide d'un appareil spécialisé pour mesurer sa consommation directement à la prise électrique. Ces mesures ont été effectuées dans différentes conditions: au repos, pendant la lecture de vidéos en 4K et en pleine charge lors des tests de performance.


Pour garantir la précision des résultats, tous les périphériques USB ont été débranchés lors des mesures:
- au repos, sur le bureau Windows, la consommation est de 11.0 watts,
- lors de la lecture de vidéos en 4K, la consommation fluctue entre 19 et 30 watts,
- en pleine charge, sous Cinebench R23 avec tous les cœurs sollicités, la consommation atteint 59 watts.

Le NiPoGi CK10 présente une consommation électrique relativement standard au repos et en lecture de vidéos 4K. En pleine charge, la consommation reste raisonnable avec 59 watts. Heureusement, car l'alimentation fournie est limitée à 65 watts.

Le NiPoGi CK10 se distingue par sa discrétion, tant au niveau de son design que de son niveau sonore. Il s'intégrera facilement dans n'importe quel environnement, que ce soit un bureau professionnel ou un espace de vie à la maison.


Parmi ses atouts, on note son silence dans presque toutes les conditions d'utilisation. Même en pleine charge, le bruit reste faible. Le mini-PC est également bien équipé en termes de mémoire, avec 32 Go de RAM. Le stockage initial de 512 Go en SSD peut sembler limité, mais il est compensé par la présence de deux emplacements libres, dont un slot M.2 NVMe, pour étendre la capacité de stockage. Côté inconvénients, le CK10 n'est pas conçu pour le gaming, sauf pour des jeux peu gourmands en ressources graphiques.

Le NiPoGi CK10 est idéal pour un usage bureautique, la navigation sur internet et la lecture de contenus multimédias, y compris en 4K. Des tâches dans lesquelles il excelle, avec une discrétion absolue.

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