La guerre terminée un grand nombre de DH.6 se retrouvèrent sur le marché civil, dont un certain nombre exportés, en particulier en Afrique du Sud ou en Australie, où ils étaient toujours utilisés dans les années 1930.
En service
Australie : Le DH.6 fut utilisé par le 48 Training Squadron australien à Waddington (serials C2018, C7299, C7363 et C9381)
Canada : Un exemplaire fut assemblé au Canada dans le cas où le Curtiss JN-3 Jenny aurait failli à sa tache d’avion standard d'entraînement.
Espagne : 60 appareils furent construits sous licence en Espagne avec un moteur Hispano-Suiza 8Ab de 180 ch.
Grande-Bretagne : Le DH.6 fut massivement envoyé dans les écoles du RFC, dont les instructeurs étaient principalement des pilotes de première ligne envoyés « au repos ». Mais en 1917 fut créé à Gosport, Hampshire, la School of Special Flying chargée de former de véritables instructeurs. Avec l’introduction de l’Avro 504K et l’apprentissage de techniques de vol nouvelles comme la sortie de vrille, le DH.6 n’avait plus sa place dans les écoles militaires. Pourtant plus d’un millier étaient encore en service à la fin de la Première Guerre mondiale. Le RFC, puis la RAF, utilisèrent même cet appareil pour des missions de reconnaissance anti-sous-marine. Dans ce rôle il devenait monoplace et quelques bombes légères étaient emportées par le pilote.