Si le simple blocage de la Sorbonne n'a pas en lui-même intéressé les grands média, l'occupation massive va elle capter leur attention. La référence aux révoltes de 1968 est constante, alors même que nombre d'étudiants refusent de voir dans leur action un recommencement de journées de mai.
Il faut noter l'aspect tardif de la médiatisation : ce n'est que 10 mars que la plupart des médias réagiront. L'entrée spectaculaire de diverses personnes ayant réussi à pénétrer le bâtiment malgré la présence policière sera même présentée comme le début de la prise de la Sorbonne, alors même que la faculté était déjà occupée depuis deux jours.
L'accent est souvent mis sur des « destructions », en particulier de livres à l'École des chartes. Un article de La Croix parle de 9 volumes manquants, peut-être brulés selon la direction de la bibliothèque, ainsi que d'autres abimés, notamment au niveau des reliures..