La quête de l'antimatière disparue dans l'Univers devrait débuter dans quelques semaines avec le lancement de l'instrument AMS (Anti matter spectrometer) à destination de la Station spatiale internationale (ISS), prévu au plus tôt le 19 avril 2011.
Outre l'antimatière primordiale, AMS analysera la composition des rayons cosmiques galactiques et extragalactiques, et tentera de détecter la matière noire, qui constituerait environ 26% de l'Univers. AMS restera sur la Station spatiale pendant plusieurs années et enverra des informations tout au long de son séjour dans l'espace.
Les laboratoires de l'IN2P3 (Lapp, LPSC et LUPM) ont participé à la conception et à la construction du détecteur. Le CNRS, au travers de la contribution de l'IN2P3, est le seul organisme français participant à cette expérience. AMS est le fruit d'une collaboration comptant 600 participants en Europe, aux États-Unis, en Chine, à Taïwan et en Corée, et dirigée par le lauréat du Prix Nobel Samuel Ting.