Cancer du poumon: premiers essais d'un vaccin qui pourrait sauver des millions de vies

Publié par Cédric,
Auteur de l'article: Cédric DEPOND
Source: The Guardian
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Un nouvel espoir dans la lutte contre le cancer du poumon se profile avec le lancement d'un essai clinique pour un vaccin innovant.

Ce vaccin, utilisant la technologie de l'ARN messager (ARNm), vise à entraîner le système immunitaire à détecter et éliminer les cellules cancéreuses, réduisant ainsi le risque de récidive. L'essai se déroule dans sept pays, et les premiers patients commencent déjà à recevoir ce traitement expérimental.


Image d'illustration Pixabay

Le cancer du poumon, première cause de mortalité par cancer dans le monde, tue environ 1,8 million de personnes chaque année. Le faible taux de survie des patients atteints de formes avancées souligne l'urgence de nouvelles approches thérapeutiques.

Le vaccin testé, nommé BNT116 et développé par la société BioNTech, pourrait constituer une avancée significative dans ce domaine. Il repose sur une technologie similaire à celle des vaccins contre la Covid-19, en utilisant des brins d'ARNm pour apprendre au corps à cibler et détruire les cellules tumorales tout en épargnant les cellules saines, contrairement à la chimiothérapie.

L'essai clinique de phase 1 a débuté dans 34 centres de recherche répartis au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne, en Hongrie, en Pologne, en Espagne et en Turquie. Environ 130 patients participent à cette première phase, dont une vingtaine au Royaume-Uni. Le vaccin est administré en plusieurs injections sur une période prolongée. L'objectif est d'évaluer l'efficacité et la sécurité de ce traitement, qui pourrait compléter les immunothérapies existantes et améliorer significativement les taux de survie.

Janusz Racz, un Britannique de 67 ans, a été l'un des premiers à recevoir ce vaccin. Scientifique de profession, il a souligné l'importance de participer à cette recherche pour faire avancer la médecine. Après une chimiothérapie et une radiothérapie, il a reçu six injections du vaccin en l'espace de 30 minutes, chacune contenant différents ARN. Le traitement se poursuivra sur plusieurs mois, avec des injections hebdomadaires puis espacées sur 54 semaines.

Si les résultats de cette phase 1 sont concluants, les prochaines étapes consisteront à étendre les essais cliniques avec davantage de patients dans le cadre des phases 2 et 3. À terme, ce vaccin pourrait devenir un traitement standardisé, sauvant potentiellement des milliers de vies chaque année en complément des thérapies actuelles.
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