S'il ne fait pas de doute que le port du masque a un impact contre la COVID, il reste difficile de mesurer cet impact avec précision. Mais l'extrême variété des situations aux États-Unis tend à conclure que les régions où le port du masque est au plus haut, sont aussi celles où le taux de reproduction du
virus (Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise...) est au plus bas.
Avec une nuance: c'est encore mieux avec des mesures de distanciation sociale.
La difficulté à mesurer cet impact depuis l'an dernier vient du fait que dans la plupart des pays, l'obligation de porter le masque est généralement venue en même
temps (Le temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le...) que d'autres mesures -distanciation sociale et semi-confinement en particulier.
Mais le pays de Trump a offert tout au long de l'
année (Une année est une unité de temps exprimant la durée entre deux occurrences d'un évènement lié...) 2020 une grande diversité de politiques -des États les plus permissifs devant la propagation du coronavirus jusqu'aux plus prudents. Ce pays a aussi offert une grande diversité quant au taux de propagation du virus: des comtés où celui-ci s'est soudain répandu comme un
feu (Le feu est la production d'une flamme par une réaction chimique exothermique d'oxydation...) de paille, jusqu'à ceux qui ont été relativement épargnés jusqu'à l'
automne (L'automne est l'une des quatre saisons des zones tempérées. Elle se place entre l'été et...).
Une équipe américaine de chercheurs en épidémiologie et en statistiques a donc vu dans cette variété une opportunité. Et sa conclusion est "une corrélation significative" entre, d'un côté, le
pourcentage (Un pourcentage est une façon d'exprimer une proportion ou une fraction dans un ensemble. Une...) de gens qui rapportent porter le masque et de l'autre, le taux de transmission communautaire du virus. Autrement dit, "la plus haute
probabilité (La probabilité (du latin probabilitas) est une évaluation du caractère probable d'un...)" de réussir à contrôler la transmission communautaire peut être prédite là où on retrouve "le plus grand
nombre (La notion de nombre en linguistique est traitée à l’article « Nombre...) de gens qui portent un masque et maintiennent une distanciation sociale".
En tout, plus de 375 000 personnes ont répondu à un sondage en ligne sur leur port du masque en juin et juillet 2020. L'étude est parue le le 19 janvier dans
The Lancet Digital Health.
Dans
une analyse accompagnant l'étude, deux chercheurs en
santé publique (La santé publique peut être définie de diverses manières. On peut en effet la...) de l'
Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la...) nationale de Singapour écrivent qu'il s'agit probablement là du type d'
analyse des données (L’analyse des données est un sous domaine des statistiques qui se préoccupe de la...) la plus avancée qu'on puisse trouver sur le sujet, et de nature à inspirer d'autres chercheurs dans d'autres pays. "Des études observationnelles bien menées fournissent probablement les
données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent...) les plus solides pour appuyer des politiques."