Il y a un an, le 11 janvier 2020, était publié le tout premier décodage du génome d'un virus qui commençait à susciter beaucoup d'inquiétudes -un décodage qui confirmait qu'on avait des raisons de s'inquiéter.
Déjà, le 5 janvier, les premières
données (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent...) avaient révélé que la "
pneumonie (Une pneumopathie est une pathologie du tissu pulmonaire. Étymologiquement, il s'agit d'une...) virale" qui sévissait à Wuhan était causée par un coronavirus. Comme
le rappelaient en fin de semaine Yong-Zhen Zhang, du Centre chinois de
contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme synonyme d'examen, de...) des maladies, et Eddie Holmes, de l'
Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la...) de Sydney,
Australie (L’Australie (officiellement Commonwealth d’Australie) est un pays de...), tous deux avaient d'abord pensé que le SRAS -le
syndrome (Un syndrome est un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu'un patient est susceptible...) respiratoire aigu sévère- qui avait fait 800 morts en 2002 et 2003, était de retour.
Mais les différences au sein du
génome (Le génome est l'ensemble du matériel génétique d'un individu ou d'une...) de cet intrus tendaient plutôt à conclure qu'il s'agissait d'un nouveau coronavirus -soit une épidémie contre laquelle on n'avait aucune parade. Des chercheurs chinois ont publié
un avertissement à ce sujet cette semaine-là -quoique en prévenant, face à des autorités chinoises
qui ne favorisaient pas la
transparence (Un matériau ou un objet est qualifié de transparent lorsqu'il se laisse traverser par la...),
qu'on n'était pas encore sûr du
degré (Le mot degré a plusieurs significations, il est notamment employé dans les domaines...) de dangerosité du
virus (Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise...). Quelques
jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la...) plus tard, le 11 janvier, Zhang et Holmes
mettaient en ligne la séquence complète des gènes d'un
échantillon (De manière générale, un échantillon est une petite quantité d'une matière, d'information, ou...) de ce qui allait s'appeler le SRAS-CoV-2, en accès libre pour les chercheurs du
monde (Le mot monde peut désigner :) entier.
Aujourd'hui,
près de 4000 génomes de ce virus à travers le monde ont été publiés, ce qui permet de suivre à la
trace (TRACE est un télescope spatial de la NASA conçu pour étudier la connexion entre le...) ses mutations d'une région à l'autre. Cette première publication, le 11 janvier, est souvent saluée par les experts comme le
point (Graphie) de départ d'une frénésie de recherches et de publications pour comprendre les mécanismes par lesquels ce virus s'infiltre dans nos cellules -et les mécanismes d'un éventuel traitement.
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