Le centre de recherche Ames de la NASA (Sunnyvale, CA) dispose d'un programme dont le but est de démontrer que les performances des composants à base de nanostructures peuvent fonctionner dans l'espace. Le 9 Mars 2007, des scientifiques de la NASA ont envoyé à bord du satellite artificiel MidSTAR-1, une unité de détection chimique (NCSU) comprenant 32 détecteurs chimiques à base de nanotubes destinés à mesurer la quantité de NO2 injectée artificiellement dans l'unité de détection.
Les premières données reçues semblent être cohérentes avec les données enregistrées sur terre, ce qui montre que les détecteurs n'ont pas été perturbés par les vibrations et les changements brutaux de gravité subis durant le décollage, et que la microgravité n'influence aucunement les résultats des mesures.
Les scientifiques ont l'intention de réaliser le même type d'expérimentation sur différents détecteurs afin de déceler d'autres substances chimiques telles que l'ammoniac, l'oxyde d'azote ou le péroxyde d'hydrogène. Mesurant moins de 2,5cm, ce module comprenant de nombreux détecteurs est plus petit et moins coûteux que les instruments habituellement utilisés pour ce type de mesure ce qui est un avantage considérable lorsque l'on connaît le coût de l'envoi d'un kilogramme en orbite.