Image de l'atterrissage de Philae sur la la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko le 12 novembre 2014.
Ces images ont été prises par la
caméra OSIRIS de Rosetta. L'
heure des images est en
heure GMT. Philae a fait plusieurs rebonds avant de se poser à coté d'une paroi plongeant dans l'
ombre ses panneaux solaires une bonne partie de la journée. Les panneaux ne reçoivent ainsi de la
lumière que durant 1h50 environ par cycle de 12h40 (la durée de rotation du noyau) réduisant considérablement l'autonomie des instruments, les batteries étant insuffisamment rechargées, l'atterisseur n'a pu utiliser que sa pile d'une autonomie de 60 heures seulement.
Malgré cela les instruments scientifiques embarqués sur Philae ont pour certains pu être exploités correctement et ils ont pu envoyer des données via Rosetta. Le chromatographe Cosac a pu détecter des molécules organiques dans l'atmosphère de la
comète. L'instrument Mupus qui étudie le sol a pu déterminer que la
surface de cette dernière était dure comme de la
glace.
La pile étant vide et l'ensoleillent insuffisant pour recharger les batteries, Philae s'est mise en sommeil après 57 heures d'
activité. Le prochain contact est prévu au
printemps prochain après la recharge des batteries, la comète se rapprochant du
soleil, la recharge des batteries va être possible.