La news rétro de ce dimanche nous propose une technique pratique du siècle dernier.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1925, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
Pour pénétrer une plaie anfractueuse, une cavité difficile à atteindre (arrière-bouche, voies respiratoires) et y porter un médicament topique, on emploie communément les fumées ou les vapeurs.
On fait bouillir dans un vase de l'eau pure ou de l'eau à laquelle on ajoute certaines substances médicamenteuses ou antiseptiques: eucalyptus, feuilles de menthe, de
hêtre,
goudron,
acide borique, etc. Quand l'eau est retirée du feu, le malade se
courbe sur le vase qui la contient, la tête couverte d'un linge qui retombe
autour de ce vase; il recueille ainsi et hume la plus grande
quantité possible de vapeurs.
Chaque séance doit durer d'un quart d'heure à une demi-heure. Ce procédé constitue un véritable pansement humide.
La fumigation peut avoir un caractère plus général: être employée en bains partiels ou complets, s'appliquer à la désinfection des objets ou des locaux. Il n'en est pas de même de l'inhalation qui est proprement réservée à l'homme et à ses voies respiratoires. Pour faire une inhalation il faut faire infuser les substances médicamenteuses (eucalyptus en feuilles ou en essence, benjoin,
menthol, etc.) dans une casserole que l'on recouvre d'un entonnoir muni à sa pointe d'un tube court en caoutchouc adapté à la pointe d'un autre entonnoir dans le pavillon duquel on met la
bouche et l'on respire.
Ce dispositif très simple remplace en cas de besoin les appareils spéciaux.