La news rétro de ce dimanche nous expose quelques améliorations apportées par l'électricité dans l'automobile de 1928.
Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1928, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.
Installée sur les automobiles, l'électricité leur assure la lumière, la force, la chaleur et en augmente de maintes manières le confort.
L'installation électrique, c'est d'abord, montée sur le châssis, une dynamo actionnée par le moteur. Quand le moteur est au repos, une batterie d'accumulateurs, formée de trois ou six éléments avec tension de 9 à 12 volts, le remplace. La dynamo est établie pour fournir à la batterie un courant de tension correspondante. Or le courant créé par la dynamo varie avec la vitesse de rotation ; c'est pourquoi un régulateur est là qui assure un voltage constant. D'autre part la communication avec la dynamo doit pouvoir être interrompue quand les accumulateurs sont chargés, ou rétablie quand ceux-ci ont de nouveau besoin de l'être ; enfin les accumulateurs ne doivent pas débiter du courant dans la dynamo quand celle-ci est à l'arrêt ou au ralenti: un conjoncteur-disjoncteur pourvoit automatiquement à ces nécessités.
Aménagement de l'avant
La commande des divers appareils est centralisée sur un tableau de distribution et groupée sur un combinateur dont la manœuvre n'exige qu'une seule clef. Ces appareils sont réunis par des conducteurs isolés et gainés. La distribution se fait par deux fils ou même un seul, le retour du courant s'effectuant alors par la masse métallique du châssis.
Grâce à l'électricité, la manivelle de lancement est remplacée par un moteur dont un pignon s'engrène avec une couronne dentée, fixée sur le volant. Les accumulateurs alimentent les deux lanternes avant et la lanterne arrière, un interrupteur permettant d'allumer ou d'éteindre à volonté. Pour les phares, il suffit de posséder les lampes de forte intensité avec projecteurs.
Aménagement extérieur
Des petites lampes à capuchon éclairent l'indicateur de vitesse, le tableau des commutateurs, les appareils de contrôle, la montre, etc. Des indicateurs lumineux, actionnés par des boutons, permettent de donner des ordres au chauffeur: arrêtez, ralentissez, etc.
L'électricité permet aussi d'installer chaufferettes ou tapis chauffant ; elle rougit le fil d'un allume-cigares ou actionne un essuie-glace. Une voiture fermée peut être munie d'un plafonnier, de lampes d'angle, d'un ventilateur, etc., etc.