La vie insoupçonnée des microbes après notre mort

Publié par Adrien,
Source: Journal of Environmental MicrobiologyAutres langues:
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La mort n'est pas la fin pour les trillions de micro-organismes qui cohabitent avec nous. Ces microbes, essentiels à notre bien-être de leur vivant, continuent à jouer un rôle crucial dans le recyclage de notre corps, permettant ainsi à la vie de prospérer.


Image d'illustration Pixabay

Lorsque nous mourons, notre cœur cesse de pomper le sang, privant nos cellules d'oxygène. Ce phénomène déclenche un processus appelé autolyse, où les cellules commencent à se digérer elles-mêmes. Les bactéries symbiotiques qui vivaient dans notre intestin, notamment une classe appelée Clostridia, se nourrissent alors des produits de cette décomposition cellulaire.

Si le corps est enterré, ces microbes sont libérés dans le sol, où ils rencontrent une nouvelle communauté microbienne. Contrairement à l'environnement stable et chaud de notre corps, le sol est un milieu difficile. Pourtant, des études ont montré que l'ADN de ces microbes peut être détecté dans le sol pendant des mois, voire des années, après la décomposition du corps.

La décomposition des animaux morts est un processus clé dans tous les écosystèmes. Elle alimente la biodiversité et constitue un maillon important dans les chaînes alimentaires. Nos propres microbes participent à ce cycle en convertissant de grandes molécules contenant de l'azote, comme les protéines, en ammonium. Les microbes nitrifiants du sol peuvent ensuite convertir cet ammonium en nitrate.
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