De vieux textes dévoilent des anomalies étranges dans le cycle du Soleil

Les cycles du Soleil étaient autrefois environ trois ans plus courts qu'aujourd'hui, révèle une nouvelle analyse d'anciens textes coréens. Cette anomalie, méconnue jusqu'à présent, s'est produite pendant une période appelée le "Minimum de Maunder", il y a plus de 300 ans.


Le Soleil est en perpétuelle évolution. Il alterne entre des périodes d'activité accrue, appelées maximum solaire, et des périodes d'activité réduite, connues sous le nom de minimum solaire. Aujourd'hui, un cycle solaire dure environ 11 ans, du minimum au maximum et vice versa. Les scientifiques suivent ces cycles en comptant le nombre de taches solaires sur la surface du Soleil.

Au fil des siècles, ces cycles ont connu des fluctuations. Le Minimum de Maunder, ou Grand Minimum Solaire, a été une période d'activité solaire extrêmement faible entre 1645 et 1715. Selon Scott McIntosh, physicien solaire au National Center for Atmospheric Research au Colorado, les taches solaires avaient alors "quasiment disparu".


Cette baisse d'activité a également entraîné un refroidissement climatique mondial, souvent qualifié de "mini âge glaciaire". Une nouvelle étude a révélé que pendant le Minimum de Maunder, les cycles solaires n'avaient en moyenne que huit ans, soit trois ans de moins que maintenant.

Les chercheurs ont utilisé des registres dans des livres écrits pour des rois coréens entre 918 et 1910. Ces registres ont souvent mentionné des "vapeurs rouges", probablement des aurores, malgré la baisse de l'activité solaire. Ces données suggèrent que l'activité solaire suivait alors un cycle de huit ans.


La cause de ces tendances à long terme demeure inconnue. Néanmoins, ces nouvelles découvertes pourraient fournir des indices cruciaux pour comprendre cette époque du Soleil.