Ce faisan est très apprécié des parcs zoologiques, ou des volières du monde entier depuis longtemps déjà puisqu'il a été importé en Angleterre dès 1740.
On a aussi tenté de l'introduire en France dès le XIXe siècle pour le chasser, mais il s'est avéré être un trop petit gibier.
Dans la nature, on ne le trouvait que dans la Chine centrale, mais après avoir été importé en Angleterre, il a fini par s'y implanter, notamment en Écosse et à l'est de l'Angleterre, où le climat n'est guère plus rude que celui des montagnes tibétaines.
En Chine, il habite les reliefs escarpés, les collines rocheuses et difficiles d'accès. On le trouve jusqu'à plus de 2 000 m d'altitude. Il a donc une étonnante résistance au froid.
En Grande-Bretagne, il vit dans les forêts de pins et de mélèzes et en sort pour se nourrir dans les zones ouvertes.
Cette espèce est classée par l'IUCN en LC (Préoccupation mineure).
Cette espèce a d'abord été classée en 1758 par Carl von Linné dans le genre Phasianus sous le nom latin de Phasianus pictus, avant d'être déplacé dans le genre Chrysolophus.
On reconnait 4 sous-espèces :
Le Faisan doré est très proche du Faisan de Lady Amherst (Chrysolophus amherstiae), avec lequel il peut s'hybrider, produisant des jeunes fertiles et colorés.