Rétro 1922: L'électricité atmosphérique

Publié par Michel le 06/08/2006 à 00:00
Source et illustrations: Almanach Hachette 1922
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La news rétro de ce dimanche nous propose un bref exposé sur quelques manifestations naturelles de l'électricité telles que comprises au début du siècle dernier.

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1922, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.

C'est une erreur de croire que l'atmosphère est électrisée seulement quand il fait de l'orage. "Il y a de l'électricité dans l'air", dit-on quand un orage menace. En fait, il y a toujours de l'électricité dans l'air. Nous vivons dans une atmosphère électrisée et il est probable que cette électricité qui se trouve à l'état naturel dans l'air est aussi indispensable que l'humidité dont la couche atmosphérique est plus ou moins imprégnée.


L'orage n'est qu'un accident, lequel se produit quand deux nuages chargés d'électricités contraires se rapprochent suffisamment pour provoquer la décharge. Dans ce cas, l'étincelle électrique est appelée éclair.

Les peuples anciens ont toujours éprouvé une grande frayeur à la vue des orages qu'ils considéraient comme une manifestation de la colère divine. Ce n'est que vers la fin du XVIIIe siècle qu'on rattacha les orages à l'ensemble des phénomènes électriques.

Le nom de l'illustre savant américain Benjamin Franklin domine toute cette partie de la science de l'électricité. Pour prouver que l'orage devait être rattaché aux phénomènes électriques, il eut l'idée de lancer dans les airs, au moment d'un orage, un cerf-volant muni d'une pointe métallique et relié au sol par une corde de chanvre. La corde mouillée par la pluie devint conductrice et des étincelles purent être obtenues à l'extrémité de l'attache. L'expérience était concluante et servit par ailleurs au savant à élaborer le principe du paratonnerre.


Les éclairs, dont on peut obtenir de bons clichés photographiques, se présentent sous la forme d'étincelles ramifiées, le sillon central étant presque toujours accompagné de sinuosités légères. Pourquoi entend-on le bruit du tonnerre quelques secondes après la vue de l'éclair ? La propagation de la lumière est presque instantanée (300.000 kilomètres à la seconde), tandis que la propagation du son est relativement lente (340 mètres à la seconde). Si l'on admet , en raison de la proximité relative des nuages que la lumière de l'éclair nous arrive instantanément, on pourra calculer aisément la distance approximative de l'orage en multipliant par 340 mètres le nombre de secondes qui s'écouleront entre l'éclair et le coup de tonnerre.

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