En direct du Bourget: les avions scientifiques

Pour cette news, nous n'allons pas parler des stars du salon mais d'avions qui sont malheureusement resté au sol. Il s'agit de deux appareils destinés à la recherche et l'expérimentation technique et scientifique: l'Airbus A300 Zéro G et l'Airbus A320 ATRA. Le premier est à destination du domaine spatial, le second, pour la sécurité aéronautique.

L'airbus A300 Zéro G est mis en œuvre par l'organisme Novespace, une société créée par le CNES afin de réaliser des expériences en apesanteur. L'activité principale de Novespace est la mise en œuvre d'un Airbus A300 B2 "Zéro-G". Ce dernier est en fait l'un des prototypes qui avaient servi aux essais en vol de l'Airbus A300 dans les années 70. Il s'agit donc d'un avion plutôt ancien, mais qui a l'avantage d'avoir effectué peu d'heures de vol. Après la campagne d'essai, il a été utilisé comme banc de test pour certaines commandes de l'A320, la mise au point d'un moteur General Electric et aussi pour quelques vols expérimentaux dont plusieurs paraboles en 1988.


La Parabole, c'est cette figure qui consiste en une monté puis la réalisation d'une trajectoire parabolique et une descente. Dans l'intervalle de temps, l'accélération de l'avion et celle de ses occupants correspond à l'accélération due à l'attraction terrestre, provoquant un effet d'apesanteur relatif sur quelques dizaines de secondes. Et c'est donc ce que fait principalement l'Airbus A300 B2 de Novespace qui offre aux utilisateurs 200 m cubes de volume utile en apesanteur.

Quant à l'Airbus A320, il appartient à l'ATRA, un organisme scientifique suisse. L'avion est utilisé pour recueillir des données techniques et en permettre une analyse approfondie. Le but des recherches effectuées est d'améliorer la sécurité aérienne.