Des organismes extrêmophiles sur Mars ?

Publié par Adrien,
Source: flashespace.com
Illustration: NASA
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Le volcan martien Olympus Mons est le plus grand du Système Solaire. Il pourrait abriter des thermophiles, un type d'organisme extrêmophile se développant dans les sources chaudes ! C'est du moins la conclusion d'une équipe de scientifiques de l'Université Rice.

Le volcan Olympus Mons

Olympus Mons est situé sur la bordure nord-ouest du dôme de Tharsis, un vaste plateau de 5500 km de diamètre où sont situés les édifices volcaniques les plus importants de la planète. Avec un diamètre de 600 km et une superficie de 500 000 km², ce volcan bouclier de 26 km de hauteur est le plus grand du Système Solaire. Sa structure particulière fait que son sommet est accessible à pied ! En cause, ses pentes qui ne dépassent pas 5 à 10° d'inclinaison.

C'est justement ce qui a incité une équipe de scientifiques à mieux comprendre sa structure et comment il s'est formé. Sa modélisation montre qu'il pourrait recouvrir des couches imperméables de sédiments argileux de centaines de mètres d'épaisseurs renfermant des poches d'eau où les conditions seraient favorables à l'existence de créatures thermophiles.


Le "Mont Olympus" sur Mars

La présence d'argile signifie que de l'eau était présente au moment de la formation du volcan de sorte que dans le passé, des réservoirs d'eau ont très bien pu abriter de petites créatures lorsque la planète était plus chaude et active qu'elle ne l'est maintenant. Cet état liquide à vraisemblablement perduré plusieurs millions d'années après le refroidissement de Mars en raison de la géothermie et la chaleur résiduelle du magma.

Aujourd'hui, ces chercheurs n'excluent pas l'existence de poches d'eau maintenues à l'état liquide par une source de chaleur qui reste encore à identifier. Ce que n'ont toujours pas réussi à faire les sondes qui tournent autour de Mars qui ont la capacité de détecter des anomalies thermiques.

Protégées des rayonnements solaires et cosmiques qui rendent la vie impossible sur la surface, ces niches biologiques pourraient très bien abriter de petits organismes.

Les organismes extrêmophiles

En s'appuyant sur les avancées acquises ces 10 dernières années sur nos connaissances des différents chemins pris par la vie terrestre, on pense aux extrêmophiles, on s'aperçoit que la vie est beaucoup plus robuste qu'on ne le pensait. C'est la confirmation que la vie n'a besoin que de limites physiques très minces pour s'épanouir. En prenant la Terre comme référent, on s'aperçoit que notre planète abrite des organismes qu'on pensait il y a encore quelques années ne pas pouvoir exister.

On en a observé dans des milieux extrêmement acides, aussi bien que dans des environnements très basiques. D'autres prolifèrent dans des eaux très salines, dans les boues saumâtres, dans les glaces du pôle Sud, des environnements sous fortes radiations ou encore à des températures de 110°C, sans lumière.

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