Les étoiles de notre Galaxie furent classées en deux populations stellaires, dites "Population I" et "Population II", par Walter Baade en 1944.
Le critère de classification était la largeur des raies spectrales des étoiles émettant la lumière centrale des galaxies (Population I) comparée à celle des étoiles du bord des galaxies (raies plus fines), la Population II. Il faut attendre les années 50 pour que cette dichotomie soit reliée à l'abondance chimique de surface des étoiles.
Ainsi la définition moderne des populations I et II est la suivante :
Il existe également des étoiles de Population II appartenant au vieux disque (épais) mais moins pauvres en métaux que celles du halo, donc plus récentes (environ 9 à 11 milliards d'années). Il est à noter que l'estimation des âges des étoiles est très incertaine et que les chiffres précédents sont à prendre avec des incertitudes de l'ordre du milliard d'années.
Les astrophysiciens envisagent une hypothétique population III. Elle serait constituée d'étoiles qui auraient existé avant la formation des galaxies. Cette troisième population semble, selon les modélisations, ne pouvoir exister que sous forme d'étoiles extrêmement massives, dépourvues de métaux, ayant eu une vie très courte, et par conséquent n'existant plus. On en cherche l'existence passée sous forme de signature d'abondance chimique particulière, comme celle du carbone, dans les étoiles qui suivirent la période très brève de la Population III et qu'on trouve encore, c’est-à-dire les Population II extrêmes ayant une abondance chimique très faible par rapport à l'abondance solaire (typiquement moins 1/1000).