En plus de la prédation animale, ci-haut mentionnée, le bec-en-ciseaux noir doit composer avec l’omniprésence humaine. La chasse des oiseaux adultes et de leurs œufs, à des fins alimentaires, a présenté un grand danger pour l'espèce qui, au cours des années 1970, a vécu un déclin préoccupant. Même si les œufs subissent toujours un ramassage, la chasse des oiseaux adultes ne se pratique plus.
La pression humaine se fait cependant encore sentir, en ce qui a trait à la réduction de l'habitat. Cette présence humaine s'étend jusqu'aux sites de nidification coutumiers de cette espèce.
A l'instar des autres oiseaux, le bec-en-ciseaux noir, souffre aussi de la pollution, notamment aux pesticides, aux hydrocarbures, ainsi qu'aux métaux lourds.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé cette espèce dans la catégorie LC (préoccupation mineure), en raison de son aire de répartition vaste, évaluée à 14 000 000 km², et de sa population mondiale nombreuse, comprenant entre 120 000 et 210 000 individus.
Plusieurs états ont émis des timbres à l'effigie de cet oiseau: Antigua-et-Barbuda en 1996 et 1998, la Gambie en 1999, la Grenade en 1998, la Mauritanie en 1985, le Mexique en 1998, le Mozambique en 2002, l'Île Niévès en 1995 et 2002, le Nicaragua en 1999, l'Uruguay en 1997 et la Zambie en 1999.
On identifie aussi cette espèce comme: Rynchops nigra Linnaeus, 1758 ou Rhynchops niger Stotz et coll. (1996). Il en existe trois sous-espèces (voir le paragraphe précédent).