Le rouge-queue à front blanc est inféodé à l’arbre ; il se rencontre dans une grande variété de milieux boisés ou plantés d’arbres. Il affectionne les feuillus mais apprécie également les forêts de pins maritimes. Le rouge-queue à front blanc niche en cavité, il a donc besoin de vieux arbres ou de nichoirs artificiels pour sa reproduction ; il niche également dans les cavités des murs de construction.
Les densités de rouge-queue à front blanc en Aquitaine sont faibles et un sentiment de "très nette régression des effectifs" est rapporté pour l’Aquitaine sans réel suivi des populations. Toutefois cette tendance est étayée par les contributions d’autres régions françaises. Le rouge-queue à front blanc a besoin d’une gestion sylvicole adapté, garantissant la présence de vieux arbres et plus avantageusement encore d’îlots de vieillissement. Pour l’élevage de ses jeunes, le rouge-queue à front blanc a besoin d’une bonne disponibilité en proies et l’impact des pesticides notamment dans les parcs péri-urbains et urbains n’est pas sans conséquences sur la dynamique de ses populations. La mise en place de nichoirs en milieux forestiers peut être favorable à sa reproduction. S’agissant d’une espèce migratrice, les facteurs influant sa dynamique de population restent complexes à analyser et encore plus à orienter.
Le rouge-queue à front blanc est absent de nos latitudes en période hivernale, toutefois des observations hivernales sont rapportées chaque année.