Jusqu’à 18 ans, en captivité.
Déforestation. Son habitat spécialisé et sa rareté naturelle représentent un gros handicap pour l’espèce. Les jeunes sont parfois capturés pour devenir des animaux de compagnie. Parvenus à l’âge adultes, ils se révèlent généralement agressifs vis-à-vis de leurs propriétaires qui finissent par s’en débarrasser.
PN de Cahu narí (Colombie). PN de la Serra do Divisor (Brésil). PN de la Manu (Pérou). Rfa. de Manuripi Heath et RE du Río Tahuamanú (Bolivie).
Quasi menacé.
Rapaces, grands serpents, tayra (martre à tête grise) et jaguarondi, dont il se protège en s’associant à diverses espèces de tamarins particulièrement vigilantes.
Le Callimico passe le plus clair de son temps à moins de 5 m au-dessus du sol, un comportement unique chez les singes néotropicaux. C’est une stratégie efficace pour échapper aux rapaces, ses principaux prédateurs. En cas d’alerte maximale, le callimico peut descendre subitement jusqu’à la terre ferme pour se dissimuler. L’homme a mis à profit ce comportement pour le chasser à courre à l’aide de chiens.
Parfois, ce primate adopte une stratégie défensive différente : les adultes dissimulent leurs jeunes dans un buisson bas et puis remontent en courant se cacher dans les arbres. De fait, le danger aérien est beaucoup plus grand pour les petits que pour les adultes. Le Callimico semble être le seul primate sud-américain à « abandonner » de la sorte ses enfants. À l’ouest de Sumatra, le rare Surili des Mentawai (Presbytis potenziani) a un comportement analogue.