Zostera noltii Hornem. 1832 ou Zostera noltei Hornem., vient de Zostera (du grec zoster : ruban ou ceinture) et de noltii (ou noltei), en hommage à Ernst Ferdinand Nolte (1791-1875), botaniste allemand, professeur à l’université de Kiel.
Dans certains ouvrages, Zostera noltii Hornem. est nommée Nanozostera noltii (Hornem.) Toml. & Posl..
De fait, la Bibliothèque numérique Aluka nous donne la synonymie de Nanozostera noltii :
Tela Botanica ne retient que le nom Zostera noltei Hornem. avec 5 synonymes :
Dans la littérature Zostera noltii est très souvent étudiée en association avec Zostera marina. On a d'ailleurs qualifiées les deux espèces de sympatriques, c'est-à-dire que leurs aires de répartition respectives peuvent se recouvrir et qu'il n'y a pas hybridation entre elles.
La zostère naine a un rôle essentiel pour le milieu aquatique en ce qui concerne l'apport en dioxygène et en nutriments. Elle sert d'abri à divers animaux (crevettes, hippocampes, oursins...). Si, par rapport à la Zostère marine, la zostère naine présente un intérêt écologique moindre en terme d’habitat pour la macrofaune marine, elle présente l’intérêt majeur de constituer la nourriture hivernale principale des oies bernaches et de certains canards, notamment en Bretagne.