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Création | 1941 (à Valcourt) |
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Personnages clés | Joseph-Armand Bombardier, fondateur |
Forme juridique | Société par actions |
Action | TSX : BBD |
Slogan(s) | « Des avions. Des trains. Une fierté » |
Siège social | Montréal, Québec (Canada) |
Activité(s) | Aérospatiale, Construction ferroviaire, Maintenance de matériel roulant, Services financiers |
Produit(s) | Challenger, Jet Régional CRJ, Learjet, CL-215 et CL-415, Acela, JetTrain |
Filiale(s) | Bombardier Transport, Bombardier Aéronautique |
Effectif | 66,900 (2009) |
Site Web | http://www.bombardier.com/ |
Chiffre d’affaires | 19,5 milliard de $US (2009) À peu près à parts égales entre aéronautique et ferroviaire |
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Bombardier Inc. (TSX : BBD), est une entreprise multinationale canadienne dont le siège social est situé à Montréal, Québec. Spécialisée dans la construction de matériels de transports, elle est présente dans la construction aéronautique (Bombardier Aéronautique) (avions régionaux, avions d'affaires, bombardiers d'eau (Canadair)...), dans la construction ferroviaire (Bombardier Transport, leader mondial) et, jusqu'à 2006, dans les services financiers (Bombardier Capital). La société a vendu fin 2003 son secteur récréatif (fabrication de divers véhicules de loisirs : motoneiges, chasse-neige, motomarines, hors-bord, etc.) à l'entreprise Bombardier Produits récréatifs.
Joseph-Armand Bombardier, de Valcourt au Québec, eu l'ambition de faire de l'hiver une saison où il serait aussi facile de se déplacer que pendant les trois autres saisons. Il possède le garage Bombardier où il travaille depuis longtemps sur des prototypes de véhicules capables de circuler dans la neige. Finalement, il développe un véhicule à chenilles et durant l'hiver 1936-1937, il vend ses premières autoneiges B7 (B pour Bombardier et 7 pour sept passagers). Devant le succès de son produit, il décide de fonder une société qui produira ces véhicules à grande échelle. La société fut originellement créée, sous le nom de « L'Auto-Neige Bombardier Limitée » en 1941.
L'autoneige B12 de 1941 fut produite en diverses versions jusqu'en 1982. Bombardier participa à la Seconde Guerre mondiale en produisant des versions militaires de ses autoneiges. Bombardier diversifie sa production après 1948 avec divers autoneiges spécialisées dans le travail forestier, le damage des pistes de skis, etc. Bombardier développe également la première motoneige moderne. Le 23 janvier 1967, la compagnie devient Bombardier Limitée et elle est inscrite aux bourses de Montréal et Toronto.
Déjà en 1970, Bombardier achetait la compagnie Rotax d'Autriche, un fabricant de moteurs de motoneiges ainsi que de wagons de tramways. Cet achat avait pour but une intégration de la production de son meilleur vendeur. Ce fut également l'occasion de s'introduire par la bande dans le domaine ferroviaire. En 1972, Bombardier se diversifie dans les activités financières avec la création des filiales Crédit Bombardier Ltée, au Canada, et Bombardier Credit Inc., aux États-Unis. Cette diversification a pour but de promouvoir la vente de ses produits.
Bombardier entre ainsi dans le secteur ferroviaire en 1974 en remportant un contrat de fourniture de voitures au métro de Montréal. Il acquiert par la suite plusieurs sociétés de construction ferroviaire, notamment : BN en Belgique en 1988 qui lui ouvre le marché européen, ANF-Industrie en France en 1989, Constructora Nacional de Carros de Ferrocarril au Mexique et UTDC au Canada en 1992, et en Allemagne Waggonfabrik Talbot GmbH en 1995 et Deutsche Waggonbau AG en 1998.
En 1998, Bombardier s'implante en Chine par le biais d'une co-entreprise Sifang Locomotive & Rolling Stock Works de Qingdao pour la fabrication de voitures à voyageurs pour le marché chinois. En rachetant ADtranz au groupe DaimlerChrysler en mai 2001, Bombardier est enfin devenu le premier constructeur mondial de matériel roulant ferroviaire.
En 2006, Bombardier et la SNCF signent un contrat pour la fourniture de près de 330 NAT (Nouvelle Automotrice Transilien ou Z 50000) sur les réseaux de Paris Nord, Paris Saint-Lazare et Paris Est afin de remplacer les rames inox à l'origine de la vétusté de certaines lignes de banlieue. La première de ces 330 Automotrices a été livrée sur le réseau de Paris Nord, le 12 décembre 2009 pour être mise en service entre Luzarches et Paris Nord.
À l'avenir, elle remplaceront également les rames tractées VB2 Duplex.
Bombardier est entré dans le secteur aéronautique en rachetant la société Canadair le 23 décembre 1986. Trois ans plus tard, soit en mars 1989, Bombardier donne le feu vert à un programme qui marque un virage marquant dans son histoire : le programme du Regional Jet portant sur la mise au point d'un avion de ligne à réaction de 50 places conçu pour le transport régional : ce sont les Bombardier CRJ. L'appareil reçut l'homologation de type canadienne le 31 juillet 1992.
En 1989, Bombardier acquiert la société Short Brother PLC en Irlande du Nord à Belfast, puis, en juin 1990, prend possession de Learjet Corporation constructeur des célèbres avions Learjet (américains). En 1992, c'est l'achat de la société canadienne De Havilland Canada située à Toronto en Ontario.
Bombardier Capital (BC) fut créé en 1973 pour offrir auprès de ses clients des services de financement d'achat, de prêt-bail et de gérance de flottes. Son siège-social original était à Colchester (Vermont), États-Unis, pour desservir les deux Amériques. Le siège-social a été transféré à Jacksonville (Floride) à partir de 1997. Après les événements du 11 septembre 2001, Bombardier Capital a vu ses activés être restreintes et Bombardier Inc. s'est graduellement départi de ses intérêts dans le secteur. En mai 2005, les stocks financier de Bombardier Capital ont été vendu à GE Commercial Finance. En novembre de la même année, Bombardier a vendu ses opérations dans le domaine des maisons usinées à Green Tree Servicing LLC. Depuis 2006, Bombardier Inc. se départit graduellement des actifs restants et ne prend plus de nouveaux clients.
À la suite des problèmes causés au secteur aéronautique par les attentats du 11 septembre 2001, Bombardier éprouve des difficultés financières et doit se réorganiser. En décembre 2003, il abandonne le secteur des véhicules de loisirs, qui fut à l'origine de la société, en vendant cette activité pour plus de 2,5 milliards de dollars canadiens à un consortium composé de Bain Capital, des membres de la famille Bombardier ainsi que de la Caisse de dépôt et placement du Québec. L'activité cédée comprend notamment les motoneiges Ski-Doo et les moteurs hors-bord Johnson et Evinrude. La partie aéronautique commence à refaire des profits en 2006.
Le secteur ferroviaire est demeuré solide, mais doit faire face à une certaine surproduction en Europe. Le groupe Bombardier met au point un plan de restructuration incluant la fermeture de certaines usines dans cette région mais se heurte aux lois assez contraignantes dans ce domaine.
La réputation de Bombardier a été temporairement ternie dans l'est des États-Unis par la mauvaise qualité de fabrication de certaines composantes du train Acela à grande vitesse commandé par Amtrak. En août 2002, peu après son entrée en service, l'Acela Express fut mis hors-service quand on trouva que les attaches des amortisseurs de certains bogies avaient des fissures. Le remplacement des attaches fautives et un programme d'inspections plus fréquentes permirent la remise en service. Depuis ce temps, la conception des attaches et des amortisseurs a été modifié pour les rendre plus sécuritaires. Le 15 avril 2005, les trains Acela ont cessé de circuler pendant plusieurs mois, à cause de fêlures découvertes dans les disques des freins. Les trains Metroliner, que l’Acela remplace, comblèrent le vide. Le consortium Bombardier-Alstom remplaça les disques selon la garantie et un service restreint reprit en juillet avec les rames ayant été mises à niveau. Le 21 septembre, Amtrak annonça la reprise totale du service.
En avril 2006, un contrat évalué à environ 1,2 milliard dollars canadiens pour renouveler environ 300 wagons du métro de Montréal, devient disponible. Deux des sociétés qui ont le potentiel pour remplir ce contrat sont Bombardier Transport et la française Alstom. Comme le matériel doit être remplacé le plus tôt possible, le gouvernement du Québec a décidé de ne pas faire d'appel d'offre pour accélérer la livraison. De plus, Bombardier est le seul soumissionnaire ayant des installations au Canada pour ce genre de travail. Le gouvernement a donc autorisé Bombardier Transport à être le seul à discuter avec la Société de transport de Montréal en vue d'un contrat de gré à gré pour le renouvellement. Alstom a contre-attaqué en demandant à la Cour supérieure du Québec de se pencher sur le sujet et a requis le 11 mai 2007 une injonction pour faire cesser les discussions entre Bombardier et l'opérateur du Métro (STM) afin de ne pas rendre son action en cour caduque. Un juge a entendu la demande en septembre 2007 et a rendu une décision en faveur de Alstom en janvier 2008. Le 6 février 2008, le ministre du développement économique du Québec, Raymond Bachand, a déclaré que le gouvernement du Québec ne ferait pas appel de la décision de la Cour supérieure et a décidé d'aller en appel d'offre afin de ne pas retarder la livraison.
Le 28 juillet 2006, elle obtient un contrat de 577 millions de dollars américains pour la construction de voitures de métro destinées à la ville de Chicago..
Suite à un appel d'offres, le 25 octobre 2006, Bombardier Transport signe un contrat de 4 milliards d'euros avec la SNCF pour le remplacement de ses automotrices Transilien (Trains Île-de-France) portant sur une commande de 172 rames qui circuleront sur les réseaux Paris-Nord, Paris-Est et Paris-Saint-Lazare à partir de décembre 2009. Ce matériel sera construit dans l'usine ex-ANF de Crespin dans le département du Nord de la France. Cette décision a suscité une polémique en France car Bombardier était accusé par Alstom d'être favorisé sur son marché local pour ainsi pouvoir vendre moins cher sur les marchés étrangers. Il semble qu'en octroyant une part du contrat des trains de l'Île-de-France à Alstom, Bombardier ait apaisé ce conflit.
Après des années de suspens et d'hésitation, Bombardier Aéronautique a annoncé le 13 juillet 2008, au Salon aéronautique de Farnborough, que les avions de la Série C verraient le jour et que l'assemblage final des appareils se ferait à Mirabel au Québec, le fuselage de l'appareil sera construit en Chine, tandis que ses installations de Belfast, en Irlande du Nord, se chargeront des ailes. L'usine Canadair de Bombardier de l'arrondissement Saint-Laurent, à Montréal, construira le fuselage arrière et le poste de pilotage. L’entrée en service est prévue en 2013. La valeur approximative de chaque avion est de 46,7 millions $US. L'investissement total sera de 2,6 milliards $Can dans la mise au point dont un tiers proviendra de Bombardier, un tiers des fournisseurs et un tiers des gouvernements. Les retombées au Québec seront de 1 000 emplois d'ici 2013 et 3 500 lors au maximum de la production vers 2017.
Lufthansa a signé une lettre d’intérêt prévoyant jusqu’à 60 avions, incluant 30 options. L'annonce de la signature de la première commande ferme a été faites le 11 mars 2009. Le transporteur allemand Lufthansa y commande 30 avions et prend des options sur 30 autres appareils, comme dans la lettre d'intention. La filiale de Lufthansa, Swiss International Air Lines, exploitera ces avions. L'entente est d'une valeur de près de 2 milliards $US. Bombardier Aéronautique a également annoncé l'adoption de nouvelles désignations de modèles pour cette gamme d'avions : l'appareil de 110 places, connu antérieurement sous le nom de C110, devient le CS100 et l'appareil de 130 places devient le CS300.
Au début de février 2009, Bombardier a décidé de supprimer 1 360 emplois. Au début d'avril 2009, à cause de l'instabilité des marchés et malgré des profits records pour l'exercice exercice 2008-2009, Bombardier a annoncé la suppression de 3 000 emplois supplémentaires dans sa division aérospatiale.