La race charolaise est bien ancrée dans la culture de sa région d'origine, où elle fait la fierté des éleveurs. L'importance de la charolaise s'y révèle par exemple lors des manifestations locales, telle que la fête du charolais qui a lieu tous les ans à Saulieu, dans le Morvan, ou encore dans des établissements comme l'espace muséographique de la maison du Charolais à Charolles, dédié à l'élevage de cet animal. En 2010, l'ancrage de la race charolaise dans son berceau s'est materialisée par la création d'une AOC Boeuf de Charolles.
Bien avant qu’ils soient associés à la race charolaise, les taureaux blancs ont inspiré de nombreuses légendes, comme l’enlèvement de Io par Zeus. Beaucoup plus tard, des peintres animaliers tels que Rosa Bonheur ont représenté des animaux charolais.
En cuisine, la viande charolaise a la réputation d'être goûteuse et pauvre en gras de couverture. On l'associe parfois à la cuisine traditionnelle bourguignonne, comme par exemple au bœuf bourguignon. Bernard Loiseau, le célèbre restaurateur de Saulieu, préférait la viande d’un bœuf charolais de trois ans, veinée de gras et persillée. « C’est le gras qui nourrit la viande, qui la rend moelleuse, juteuse, savoureuse. Il faut que les viandes soient rassises, qu’elles aient au moins trois semaines de maturation. », affirmait-t-il.