Château de Dreux | |||
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Nom local | Château des comtes de Dreux | ||
Période ou style | médiéval et romantique | ||
Type | Château fort (vestiges) | ||
Début construction | XIIe | ||
Fin construction | XIXe | ||
Propriétaire initial | Landry de Dreux | ||
Propriétaire actuel | Fondation Saint-Louis | ||
Protection | classé Monument Historique en 1862 | ||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région historique | Île-de-France | ||
Région | Centre | ||
Département | Eure-et-Loir | ||
Commune française | Dreux | ||
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Le château de Dreux est un ancien château royal, sur la commune de Dreux, dont les vestiges sont encore importants et qui renferme la chapelle royale de Dreux, sépulcre de la maison d'Orléans.
Le château de Dreux a perdu son ancienne splendeur. L'essentiel de la construction se compose d'un rempart dominant la ville, flanqué de tours rondes, à l'exception de deux carrées. Sur le côté nord existait un donjon, construit en 1244, qu'on appelait la « Tour grise » ou la « Grosse tour », et qui fut ruinée après le dernier siège de la ville, par Sully, pour Henri IV en juin 1593. Ce dernier fit ensuite araser la plupart des tours à mi-hauteur. Les reste de la Tour grise furent démolis par le duc d'Orléans, propriétaire, sous Charles X. Il n'y subsiste que la colonne du télégraphe qu'il y fit installer.
Il existait plusieurs enceintes. Dans la première enceinte, où basse-cour, existait une chapelle. Cette partie, et la seconde enceinte dont il ne reste que des vestiges, correspondent au nord de l'ensemble actuel, est maintenant un parc boisé, longé du côté ouest par le cimetière principal.
Le sud du château était défendu par une autre grosse tour, nommée « Tour de Dannemarche ». Un portail, vers le sud, ne possède quasi pas de défense, mais il est surmonté du logis actuel, appelé communément « l'Évêché ».
Sur le flanc sud en effet, un logis a été conservé, en deux constructions, qui servit autrefois de résidence aux derniers comtes de Dreux puis à quelques membres de la maison d'Orléans. Il a été entièrement remanié au XIXe siècle. C'est un logis de forme oblongue, longeant les remparts sur le versant sud du château, présentant un étage sur cave, surmonté d'un étage mansardé. Côté cour (aujourd'hui transformée en jardin d'agrément), la façade présente deux tours octogonales de style lombard munies de toits pointus, entourant un grand escalier d'une douzaine de marches. Ce dernier ouvre sur une porte entourée de deux fenêtres. Toutes les ouvertures, y compris dans la mansarde, sont de forme cintrée. Une rampe d'accès pénètre sous ce bâtiment, par un porche sur le côté gauche de la petite façade. Côté ville, une troisième tour octogonale du même style que les deux déjà décrites, s'élève cette fois-ci sur une plus grande hauteur, puisqu'elle s'élève depuis un point plus bas. Le portail correspondant au porche se trouve à gauche de cette tour, de même qu'un avant-corps vestige des anciennes fortifications. Il existait avant la Révolution une chapelle Saint-Nicolas-des-Salles à cet endroit. Elle tenait son nom de la proximité des salles principales du château. Elle a été démolie.
Vue de la ville, à droite du pavillon principal, se trouve un autre bâtiment accolé au premier mais posé en deçà de l'ancien rempart, construit en calcaire (rez-de-chaussée) et briques rouges (étage), surmonté d'un toit à deux pentes et à pan coupés aux extrémités. Il s'agit d'un bâtiment de service du logis actuel, où se trouvent les cuisines et les salles de domesticité. À son extrémité se trouve enfin une grosse tour sur deux niveaux, remaniée, mais qui ne s'élève pas au-delà du jardin intérieur.
Au centre de l'ensemble, à l'endroit de l'ancienne collégiale Saint-Étienne, a été rebâtie depuis une chapelle Saint-Louis, connue sur le nom de « Chapelle royale ».