« par conséquent vous n'aurez pas désagréable à en prendre la protection. Mais à qui les aurais-je pu mieux adresser qu'à vous, MONSlEUR, qui non seulement avez une connaissance très parfaite de l'analytique, mais qui encores possédez si absolument toutes les autres parties des Mathématiques, que si l'on doit espérer de voir ces belles sciences restaurées au point ou elles ont autrefois eté, on a grand sujet de croire que ce sera par votre seul moyen. »
à lire dans : Pierre De Fermat, Pergaeus Appollonius : Varia opera mathematica D. Petri de Fermat, senatoris tolosani ; page 145« Pour le premier, je vous réponds que lorsque j'envoyais la dite proposition, je n'avais pas vue encore le livre de M. de Beaugrand, et n'avais su si ce n'est qu'il écrivait du divers poids des graves secundum varia a terræ centro intervalla, si bien que là-dessus j'imaginais la proposition que vous avez vue, et crus que peut-être ce serait la même que celle de M. de Beaugrand, et l'écrivis ainsi à mon dit sieur de Carcavy, mais depuis ayant vu le livre de Monsieur de Beaugrand, j'ai trouvé que son opinion est différente de la mienne en ce qu'il suppose que le grave en soi, se rend ou plus pesant ou plus léger selon l'éloignement ou l'approche du centre, et moi je soutiens (en quoi je répondrais à votre seconde raison ) qu'en soi il ne change point de poids, mais qu'il est tiré avec plus ou avec moins de force, ce qui est bien différent du reste. »
Il rate de ce fait toute la simplicité des démonstrations projectives.« Il sera donc plus à propos de retourner à la chose, et de montrer que la proposition qui fait la plus grande partie de ce Brouillon n'est qu'un corollaire de la 17 ème proposition de la partie 3 des Coniques d'Apollonius. On ne pourra douter que j'ai démontré en peu de lignes cette même proposition, pour la composition de laquelle il lui a fallu faire cette ample provision d'arbres, de troncs, de souches, de racines, etc. : la voici couchée presque aux mêmes termes dans les thèses de M. B. P. que ie choisis, pource que, si ie la transcrivais comme elle est dans le Brouillon, et qu'il me fallût nommer deffaillement ce que l'on entend par ellipse, j'aurais peut-être de la peine à me garantir de quelque syncope ou défaillance de cœur. »
« Feu Mr de Beaugrand, ayant ramassé les solutions du plan de la Roulette, dont il y avait plusieurs copies, avec une excellente méthode de maximis et minimis de Mr de Fermat, il envoya l’une et l’autre à Galilée, sans en nommer les autheurs. »
Maître écrivain • Pierre de Fermat • Mersenne • Descartes • François Viète
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