Libre accès (informatique documentaire) - Définition

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Public et recommandations

Le libre accès, dans le domaine de la recherche, est important pour le public, et cela pour un certain nombre de raisons. Un des arguments qui plaide en faveur du libre accès à la littérature scientifique, est que la plupart de ces recherches sont financées par les contribuables. C'est une des raisons de la création de groupes de recommandations tels que « The Alliance for Taxpayer Access ». Les personnes peuvent souhaiter lire cette littérature, par exemple, lorsque cette même personne ou un membre de sa famille a une maladie, et plus particulièrement une maladie chronique et pas bien comprise. Il y a également les gens qui s'engagent dans des passe-temps d'une manière très sérieuse. Par exemple, il y a tant d'astronomes amateurs, mais si sérieux, dans le monde que, si la planète devait être frappé d'une comète, l'un d'entre eux serait en mesure de nous alerter.

Même ceux qui ne lisent pas les articles scientifiques bénéficient indirectement des effets de l'Open Access. Même si on ne veut pas lire des journaux médicaux par exemple, il est préférable que votre docteur ou d'autres professionnels de la santé en aient l'accès. Open Access accélère les recherches et fait progresser leur productivité : dans le monde, chaque chercheur peut lire un article quel qu'il soit, et pas simplement ceux qui paraissent dans des journaux spécialisés (auxquels leur bibliothèque n'est pas obligatoirement abonnée). Plus les découvertes sont rapidement diffusées, plus ces dernières profitent à tout le monde.

Les bailleurs de fonds de recherche et les universités

Les bailleurs de fond et les universités veulent s'assurer que les recherches, sur lesquelles ils placent des fonds ou soutiennent de différentes manières, ont l'impact le meilleur possible pour la recherche.

Certains bailleurs de fonds du monde de la recherche commencent à demander que les recherches qu'ils ont financées soient accessibles en libre accès. Par exemple, les deux plus grands bailleurs de fonds au monde, dans le domaine de la recherche médicale, ont demandé à leurs chercheurs de fournir une copie sous Open Access des recherches qu'ils ont soutenues financièrement. Ces politiques sont nouvelles, et s'appliquent aux nouveaux accords, ainsi les résultats apparaîtront lentement mais sûrement. Par exemple, le « U.S National Institute of Health's Public Access Policy » a pris effet en Mai 2005. Les chercheurs qui souhaitent obtenir des subventions vont vouloir faire plaisir à leurs financeurs. Quand ces financeurs « demandent » l'Open Access, il est probable que la plupart des auteurs fassent leurs travaux sous Open Access.

D'autres bailleurs de fonds se situent dans un processus de révision de leurs politiques, en vue de maximiser leur impact. Un des développements les plus notables dans ce secteur est la politique proposée au Royaume-Uni par le « Conseil de Recherche » sur l'accès aux publications de recherches. Cela signifie, qu'à terme, environ la moitié de la recherche produite dans les Universités Britanniques seront sous Open Access, par le biais de leurs dépôts institutionnels. Ce qui est intéressant au sujet de cette initiative se situe dans le fait qu'elle couvre toutes les disciplines, pas seulement la bio-médecine, ce qui est le cas des agences de santé des États-Unis. Un autre exemple est le « Social Sciences and Humanities Research Council » au Canada. Ce conseil a lancé une consultation sur tout le pays afin de transformer le conseil de sorte qu'il puisse soutenir davantage les chercheurs et s'assurer que les Canadiens bénéficient directement de leurs investissements dans la recherche et dans le savoir. Ceci marque un accent plus clair sur la valeur de la recherche au public, et n'est pas restreint à la communauté des chercheurs, tel qu'il est vu dans d'autres initiatives semblables.

Les universités commencent à adapter leurs politiques en exigeant que leurs chercheurs travaillent sous Open Access, et développent les dépôts institutionnels sur lesquels des articles Open Access peuvent être déposés. Comme par exemple, le CNRS via son projet HAL (Hyper articles en ligne) porté par CCSD et le Protocole d'accord pour les archives ouvertes.

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