La porta Maggiore, en français porte majeure, construite en 52 sous l'empereur Claude, supporte l'aqueduc de l'Aqua Claudia à la traversée des via Praenestina et Labicana. Elle était alors nommée porta Praenestina-Labicana. Elle fut intégrée au mur d'Aurélien en 252.
Histoire
Les deux bandes supérieures correspondent aux canaux des aqueducs de l'Anio Novus et de l'Aqua Claudia, commencés en 38 sous Caligula, achevés en 52 sous Claude. En 250-252, ce passage monumental fut intégré au mur d'Aurélien, dont il devint une porte à part entière.
Le pape Grégoire XVI la fit restaurer en 1838 : lors de la démolition du rideau de pierre la protégeant des attaques extérieures est apparu le tombeau républicain du boulanger Eurysacès et de sa femme Atistia.
Inscriptions
La porte Majeure (côté extérieur) et le tombeau du boulanger Eurysacès
Les deux aqueducs superposés : Aqua Claudia en bas, Anio Novus en haut
Inscription de Claude (52), achèvement des deux aqueducs
Les deux grands arcs de travertin sont encadrés de colonnes corinthiennes du style rustique « inachevé » à la mode du temps de Claude. L'attique à trois registres contient les canaux des deux aqueducs superposés, bien visibles en coupe (Aqua Claudia en bas, Anio Novus en haut) et porte, de haut en bas, des inscriptions répétées sur les deux faces de Claude (52), Vespasien (71), Titus (81-82) et, sur le côté, une inscription d'Honorius (403) provenant de la Porta Labicana, démolie en 1838.
Images
Porta Maggiore, extérieur avec le tombeau d'Eurysacès
Porta Maggiore, gravure d'Étienne du Pérac
Porta Maggiore, gravure de Piranèse
Porta Maggiore, gravure de Giuseppe Vasi. Rideau fortifié extérieur.