Le passage d'une langue à l'autre dans la création et l'usage des termes nécessite de pouvoir gérer le plurilinguisme avec des fonctions avancées de sémantique. Le web sémantique s'avère une technique prometteuse dans ce domaine. Les dictionnaires terminologiques devraient pouvoir disposer de fonctions de gestion des données de référence (master data, avec utilisation de métadonnées) qui puissent s'interfacer avec les données de référence des applications qui ont le plus besoin de vérifier les terminologies.
Les bases de données terminologiques généralistes du type FranceTerme ou Grand dictionnaire terminologique offrent la possibilité d'identifier ou de sélectionner des domaines, donc de s'intéresser au domaine informatique en particulier.
Il existe des bases de données terminologiques spécialisées dans la terminologie informatique.
Les recommandations publiques sur l'usage d'une terminologie officielle concernent particulièrement le domaine de l'informatique, en raison des nombreux termes en anglais qui apparaissent.
En France, le décret du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française, adopté en application de la loi Toubon, met en place un dispositif public pour entériner le choix des termes à employer ou des néologismes, dans tous les domaines dont en particulier l'informatique. Ce dispositif est coordonné par la Commission générale de terminologie et de néologie. Les organismes de terminologie des pays francophones sont consultés.
Une fois publiés au Journal officiel de la République française, l'usage des termes officiels est rendu obligatoire dans les administrations françaises et dans les services publics, selon les articles 11 et 12 du décret :
Ce décret concerne également les personnes morales investies d'une mission de service public.
La terminologie informatique est étudiée par la Commission Spécialisée de Terminologie et de Néologie de l'Informatique et des Composants Electroniques.
L'usage d'une terminologie (en particulier informatique) en français devrait pouvoir s'appliquer dans les marchés publics en France.
Il existe également un contrôle public au Canada, sous la responsabilité de l'Office québécois de la langue française. »