"Dieu ne joue pas aux dés": Einstein avait tort, Bohr avait raison

Publié par Adrien le 27/09/2013 à 00:00
Source: BE Allemagne numéro 627 (19/09/2013) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /73981.htm
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Albert Einstein
Le célèbre physicien danois Niels Bohr est aussi célèbre pour ses travaux et son prix Nobel de physique en 1922 que pour ses nombreuses controverses avec Albert Einstein. Les chercheurs de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la...) Goethe de Francfort-sur-le-Main (Hesse) ont mené une expérience, aidés par les hypothèses de chercheurs français, afin de démontrer que Niels Bohr (Niels Henrik David Bohr (7 octobre 1885 à Copenhague, Danemark -...) avait raison concernant les objections d'Einstein soulevées lors du cinquième congrès "électrons et photons (En physique des particules, le photon est la particule élémentaire médiatrice de l'interaction...)".

La mécanique quantique repose sur un principe d'incertitude. Einstein, dont l'Histoire retient sa phrase "Dieu ne joue pas aux dés", essayait au début de proposer des expériences de pensées, dans lesquels il était possible, par des moyens détournés, de prendre en défaut ce principe.


Niels Bohr
L'une des expériences consistait à diffracter un faisceau par une fente, puis à placer un second réseau (Un réseau informatique est un ensemble d'équipements reliés entre eux pour échanger des...) de diffraction (La diffraction est le comportement des ondes lorsqu'elles rencontrent un obstacle qui ne leur est...) constitué de deux fentes. Le résultat donne une figure d'interférence (En mécanique ondulatoire, on parle d'interférences lorsque deux ondes de même type...). Le problème réside dans le fait que si l'on veut chercher à connaître la trajectoire (La trajectoire est la ligne décrite par n'importe quel point d'un objet en mouvement, et...) des particules, cela détruit l'aspect ondulatoire et la figure disparaît. Pour éviter la mesure directe de la trajectoire, Einstein se basait sur la conservation du moment. Il estimait que si la particule est déviée, elle devait transmettre une part de sa quantité de mouvement (En physique, la quantité de mouvement est la grandeur physique associée à la vitesse...) à l'écran porteur de la fente. Bohr, lui, maintenait que l'écran lui-même était quantique, ce qui rendait caduque la proposition d'Einstein.

C'est donc cette expérience, que les physiciens de l'équipe de Reinhard Dörner ont réalisée, en étudiant des atomes d'hélium (L'hélium est un gaz noble ou gaz rare, pratiquement inerte. De numéro atomique 2, il...) traversant un réseau de molécules d'hydrogène (L'hydrogène est un élément chimique de symbole H et de numéro atomique 1.) et de deutérium (Le deutérium (symbole 2H ou D) est un isotope naturel de l'hydrogène. Son noyau atomique...). Les résultats du comportement du réseau donnent ainsi raison à l'hypothèse quantique de Niels Bohr.
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