Basilique Sainte-Clotilde | ||||
---|---|---|---|---|
| ||||
Latitude Longitude | ||||
Pays | France | |||
Région | Île-de-France | |||
Département | Paris | |||
Ville | Paris VIIe | |||
Culte | Catholique romain | |||
Type | Église paroissiale | |||
Rattaché à | Archidiocèse de Paris | |||
Début de la construction | 1846 | |||
Fin des travaux | 1857 | |||
Style(s) dominant(s) | néogothique | |||
Localisation | ||||
| ||||
modifier |
La basilique Sainte-Clotilde-et-Sainte-Valère est une église située dans le 7e arrondissement de Paris.
Elle a été construite entre 1846 et 1857 par Christian Gau, puis par Théodore Ballu, l'architecte de la Trinité, après la mort de ce dernier en 1853. L'église est dédiée à sainte Clotilde ainsi qu'à sainte Valérie (vierge et martyre de Limoges).
En 1897, à l'occasion du quatorzième centenaire du baptême de Clovis (dont la deuxième femme fut sainte Clotilde), Léon XIII érige l'église en Basilique mineure.
L'abbé Arthur Mugnier, surnommé le "confesseur des duchesses", et qui laissa un journal intime, en fut l'un des vicaires.
En 2007, Goudji crée et réalise le nouvel autel majeur.
Le grand compositeur César Franck était l'organiste de la Basilique, présidant sur les orgues célèbres de Cavaillé-Coll.
Après lui de célèbres organistes et compositeurs s'y sont succédé. La liste des titulaires de ces orgues est :
Cette basilique néogothique se signale par ses deux flèches hautes de 69 m.
L'intérieur est clair et on peut y voir des vitraux (roses de Thibaut, maître verrier du XIXe siècle), des peintures de Lenepveu (chapelle de la Sainte-Vierge), des sculptures de Pradier et Duret (chemin de croix) ainsi qu'une série de sculptures de Guillaume représentant la conversion de sainte Valérie, sa condamnation à mort, la décapitation et l'apparition à saint Martial.
L'édifice domine le square Samuel-Rousseau où l'on peut voir marronniers, sophora et arbres de Judée.