Les buts d'un centre spécialisé dans les appels entrants peuvent être multiples :
Parmi les activités qui ont fait un appel intensif aux centres d'appels entrants, on peut citer :
Plusieurs médias comme Le Canard enchaîné se sont insurgés contre plusieurs problèmes fréquents dans les centres d'appel : ils sont souvent délocalisés dans des pays en développement comme le Maroc, où les plus formés (ayant acquis la langue désirée par le client) font alors face à un travail pénible, un salaire souvent faible ou encore une pause trop courte entre chaque appel.
Il faut cependant souligner que les salaires pratiqués dans ces pays sont souvent très au-dessus du salaire minimum, et que, puisqu'il n'est possible de joindre les consommateurs à leur domicile que pendant des tranches horaires bien délimitées, les horaires pratiqués ne sont que rarement très longs. Les conditions de travail sont le plus souvent conformes à ce qu'elles sont dans les pays occidentaux.
Il reste la question des cadences imposées qui sont souvent exagérées, en l'absence de législation protectrice.
La prise de conscience des donneurs d'ordres est devenue nécessaire pour éviter ces abus. La contrepartie consistant à ce qu'ils acceptent de payer le prix d'une prestation réalisée dans des conditions socialement acceptables.
Le domaine des centres d'appel en Suisse se démarque des autres pays en raison de ses quatre langues nationales : l’allemand, le français, l’italien et le romanche. D’autant plus que la population germanophone parle dans son propre dialecte suisse-allemand. Les sociétés nationales ne délocalisent pas leur service à la clientèle car la proximité demeure un critère principal. Non seulement un client romand n’apprécie pas qu’on lui parle avec un accent français, mais surtout le client suisse-alémanique ne tolère pas qu’on lui réponde en « bon allemand ». L’atout primordial d’un agent dans un centre d'appel suisse est donc la maîtrise des langues.