Il n'y a pas de recherche structurée, ni de développement médical et chirurgical. En Andalousie, quelques textes latins et grecques sont transcrits, avec souvent une exégèse accommodée aux contraintes religieuses. À Salerne (IXe siècle) puis à Bologne, Montpellier et Paris, des privilèges sont accordés par l'Église à des confréries, pour des dissections sur des corps de suppliciés, mais on se limite à des commentaires selon Galien, il n'y a pas d'étude anatomique.
A noter cependant l'édit de 1241 promulgué par l'empereur du Saint Empire Fréderic II de Hohenstaufen, autorisant la dissection des cadavres masculins. L'Eglise s'empressa de révoquer l'édit après la mort de l'empereur.
Ultérieurement des chirurgiens demandent le recours à l'étude par la dissection et non plus le commentaire (it:Henri de Mondeville, Guy de Chauliac). La permission du duc d'Anjou (en 1376), améliore ces conditions. Mais surtout les papes Sixte IV et Clément VII favorisent et recommandent les dissections pour l'étude médicale.