Le sommet de Paris entre le président Dwight David Eisenhower et Nikita Khrouchtchev fut annulé, car Eisenhower refusa de présenter des excuses. Khrouchtchev a quitté les pourparlers le 16 mai.
L'Union soviétique organisa une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies le 23 mai pour présenter sa version de l'incident. Les réunions continuèrent quatre jours, avec d'autres allégations d'espionnage, des récriminations sur le sommet de Paris et une offre américaine de "ciel ouvert" pour autoriser des vols réciproques.
Powers plaida coupable, fut reconnu coupable d'espionnage le 19 août 1960 et condamné à 3 ans de prison et 7 ans de travaux forcés. Il a purgé 21 mois de sa peine avant d'être échangé contre Rudolph Abel le 10 février 1962. L'échange eut lieu sur le Pont de Glienicke reliant Potsdam en Allemagne de l'Est à Berlin-Ouest.
Une autre conséquence de la crise est que les États-Unis ont accéléré leur projet de satellite espion Corona, tandis que la CIA accélérait le développement de l'avion espion supersonique A-12 Oxcart. Il fit son premier vol en 1962 et fut suivi par le développement du drone Lockheed D-21.
L'incident a aussi détérioré les relations entre l'Union soviétique et le Pakistan. Pour sa défense, le général pakistanais Khalid Mahmud Arif commenta l'incident ainsi : « Le Pakistan s'estime trompé, car les États-Unis lui ont caché les opérations clandestines d'espionnage lancées à partir de son territoire ». Les installations US de communications de Badaber furent officiellement fermées le 7 janvier 1970.