La plupart des logiques de description divisent la connaissance en deux parties :
Toutes les informations connues sont alors modélisées comme un couple
Une autre manière de voir la séparation entre ces informations, est d'associer la T-Box aux règles qui régissent notre monde (e.g., la physique, la chimie, la biologie, ...), et d'associer les individus de notre monde à la A-Box (e.g., Jean, Marie, un chat, ...).
Les logiques de description utilisent les notions de concept, de rôle et d'individu. Les concepts correspondent à des "classes d'éléments" et sont interprétés comme un ensemble dans un univers donné. Les rôles correspondent aux "liens entre les éléments" et sont interprétés comme des relations binaires sur un univers donné. Les individus correspondent aux éléments d'un univers donné. La sémantique des logiques de description est définie comme suit :
Définition 1 :
En d'autres mots, une interprétation de la logique de description n'est rien de plus qu'un modèle pour un type particulier de signature du première ordre, où seulement les prédicats unaires et binaires sont autorisés et l'ensemble des symboles de fonctions est vide.
Typiquement, la base de connaissance standard utilisée par les logiques de description est définie de la manière suivante :
Définition 2 :
Les axiomes terminologiques ont été pensés à l'origine comme une définition, et nombre de conditions plus restrictives ont été imposées. Les deux restrictions les plus importantes sont les suivantes :
Ces restrictions sont liées à l'idée de considérer les axiomes terminologiques comme des définitions de concepts.
Les logiques de descriptions ont une base commune enrichie de différentes extensions (voir tableau ci-dessous). On peut dès lors avoir des concepts complexes composés de concepts atomiques, et de même pour les rôles.
Lettre | Constructeur | Syntaxe | Sémantique |
---|---|---|---|
![]() | nom de concept | C |
![]() |
![]() | top |
![]() |
![]() |
![]() | négation de concepts non nécessairement primitifs |
![]() |
![]() |
![]() | conjonction |
![]() |
![]() |
![]() | disjonction |
![]() |
![]() |
![]() | quantificateur universel |
![]() |
![]() |
![]() | quantificateur existentiel typé |
![]() |
![]() |
![]() | restriction de nombre |
![]() ![]() |
![]() ![]() |
![]() | restriction de nombre qualifiée |
![]() ![]() |
![]() ![]() |
![]() | un-de |
![]() |
![]() |
![]() | role filler |
![]() |
![]() |
![]() | nom de rôle | R |
![]() |
![]() | conjonction de rôles |
![]() |
![]() |
![]() | rôles inverses | R − 1 |
![]() |
![]() | hiérarchie des rôles |
![]() |
![]() |
![]() | transitivité des rôles | R + | Plus petite relation transitive contenant
![]() |
L'une des premières logiques de description est le langage
La logique
Les logiques de description qui existent sont des combinaisons des différents éléments du tableau ci-dessus. Par exemple, si on rajoute la négation complète
Certaines logiques sont équivalentes, notamment
En LD, la notion d'inférence est décrite comme ci-dessous:
Définition 3 :
Soit