Le premier, et particulièrement le second volet de cette loi fait l'objet de nombreuses critiques notamment car elle permet une surveillance précise ainsi qu'un contrôle efficace des informations circulant sur internet. Cette loi prevoit la conservation pendant un an d’un train d’information entourant les contenus échangés en ligne : adresses IP, pseudonymes, matériel utilisé, coordonnées de la personne, identifiants de contenu et même les login et mots de passe. On peut y voir la possibilité d'aboutir à un contrôle du net simillaire à celui exercé en Chine par exemple. A ce propos voir:
La seconde version a été présenté en conseil des ministres le 27 mai 2009 et vise à compléter la première, avec pour objectif « d’assurer une réponse immédiate aux nouvelles réalités de la délinquance. Le projet crée ou renforce les instruments adaptés contre la cybercriminalité, contre le crime organisé, contre les violences qui fragilisent notre société, violence des bandes, violence dans les stades ou sur les routes, atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation. » Cette nouvelle version de la loi prévoit, entre autres, la création du logiciel Périclès centralisant les informations. Elle prévoit aussi d'autoriser la police à installer des chevaux de Troie (logiciels espions) sur les ordinateurs français.
En termes de moyen financiers, 2,5 milliards d’euros sur 5 ans y seraient consacrés.