L'apport essentiel est la mutation de l'enseignant classique, celui dont l'action est centrée sur les contenus, en un animateur de formation, centré aussi bien sur les contenus que sur le fonctionnement du groupe dont il a la charge (et des individus qui le composent). Cette conception signifie qu'il intervient à la fois sur le collectif, recherchant les actions qui dynamisent le groupe, ont un impact positif sur chacun, et sur un suivi personnel s'assurant ainsi du développement, de l'épanouissement de chaque personne dans son groupe.
Les managers, à quelque échelon qu'ils soient situés, doivent intégrer les aspects relationnels dans leur fonctions et prendre en compte ce type de difficultés qui hypothèquent les résultats du groupe dont ils ont la charge.
La psychosociologie permet de mettre à jour les phénomènes de groupe et pour l'animateur, d'en être au moins conscient pour pouvoir agir en conséquence de cause, confronté à des réactions d'affrontement dans les phénomènes de Leadership ou des réactions de conformité, surtout quand la pression du groupe s'exerce fortement sur les personnes. Ce dernier phénomène a bien été mis en lumière par les travaux de Jack Bruce et surtout de Solomon Asch, psychologue d'inspiration Gestaltiste et pionnier de la psychologie sociale.
Dans ce domaine, c'est sans doute le psychologue américain Milton Erickson dont l'influence a été la plus marquante. Son approche repose sur l'idée que chaque personne possède en elle des ressources adaptées à une situation, même si elle n'en est pas consciente. Le travail de l'animateur doit permettre de mettre à jour ses possibilités, de révéler ses potentiels et les transformer en compétences. Il a également mis en lumière l'importance du langage comme signe dans l'expression non verbale et gestuelle qui dément parfois le message oral.