On ne trouve plus le Pigeon rose qu'à l'île Maurice, ayant disparu de l'île voisine de la Réunion. Il vit notamment sur l'île aux Aigrettes, dépendance mauricienne à peu de distance des côtes de l'île principale. Sur celle-ci, on trouve des populations intéressantes dans le sud-ouest.
Le Pigeon rose aime les forêts d'altitude à feuilles persistantes. La destruction de ces forêts notamment par des cyclones est la raison majeure du déclin de la population totale : 23 oiseaux en 1976, 15 en 1979, jusqu'à seulement 10 en 1981.
Depuis, le Pigeon rose a pu être sauvé par les efforts menés par Gerald Durrell et le Durrell Wildlife Conservation Trust, mobilisés dès les années 1960. La réintroduction d'animaux nés en captivité a permis de faire progresser la population à 150 oiseaux dès 1987 puis 350 en 2001. Celle-ci est surtout composée de mâles, ces derniers jouissant d'une espérance de vie supérieure à celle des femelles de cinq ans, une moyenne haute étant de 17 à 18 ans.
En tout cas, l'IUCN a récemment rétrogradé le Pigeon rose du statut d'espèce en danger critique d'extinction à celui d'espèce en danger.